Gabon: des élèves, seins nus, faisant du twerk, provoquent l’ire du gouvernement (Photos)

Au Gabon, le twerk des élèves de deux établissements scolaires provoque la colère des autorités gouvernementales. Le ministère gabonais de l’Education nationale, très remonté contre les chefs des établissements concernés, a annoncé de lourdes sanctions contre ces élèves.

Au Gabon, deux vidéos virales ont été l’objet d’une vive polémique sur les réseaux sociaux, ce week-end. Il s’agit d’adolescentes qui se sont filmées en train de danser le twerk. La technique, sexuellement provocante, consiste à plier ses genoux et à bouger ses fesses d’avant en arrière et à secouer les hanches.

Des deux vidéos publiées, une provenant visiblement d’un établissement reconnu d’utilité publique, a particulièrement provoqué l’ire du ministère de l’Education nationale qui a vertement réagi dans un communiqué. Dans cette vidéo, ces jeunes filles font le tour de la caméra d’un téléphone, en ôtant leur chemise et sous-vêtements pour exposer leurs seins.

De lourdes sanctions en perspective

« Depuis quelques jours, des vidéos réalisées par des élèves et présentant des scènes obscènes, sont diffusées sur les réseaux sociaux. Ces initiatives heurtent frontalement la morale de nos traditions, us et coutumes héritées de notre patrimoine culturel », dénonce le ministère de l’Education nationale, avant de demander des sanctions sévères contre les élèves concernées.

« Aussi, le Ministère invite-il les chefs d’établissement, dont les élèves sont concernés par ces vidéos à appliquer sans délais les mesures disciplinaires qui s’imposent. Dès ce lundi 25 janvier 2021, des dispositions doivent être prises pour la convocation des conseils de discipline devant statuer sur les sanctions pouvant aller jusqu’à l’exclusion temporaire ou définitive », conclut le communiqué officiel.

Selon les médias locaux, la pudeur est la chose la moins partagée dans les établissements scolaires au Gabon. Ces scènes, à visage découvert, de fesses en l’air, seins dehors, le tout sur fond de dépravation sexuelle dans les écoles, ne sont pas des faits isolés. « Cette réalité est légion dans plusieurs établissements de Libreville et du pays tout entier », a écrit gabonmailinfos, un site d’information gabonais. Selon le média, « les parents d’élèves en refusant d’assumer leurs responsabilités finiront par livrer à la société des citoyens dépourvus de valeurs, de gêne et de pudeur. »