« A la date d’aujourd’hui, Les Démocrates sont toujours membres du Front », Joël Aïvo

Séance de travail entre Joel Aivo et les responsables du parti LD

Entre le Front pour la restauration de la démocratie et le parti « Les Démocrates », le divorce n’est pas consommé après la cacophonie affichée le 4 Février dernier et qui a conduit à la présentation de deux duos-candidats à l’élection présidentielle de 2021.

C’est du moins l’assurance donnée ce mardi 16 février par le professeur Joël Aïvo lors de sa sortie médiatique. A en croire le constitutionnaliste, « à la date d’aujourd’hui, Les Démocrates sont toujours membres du Front ».

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Ce qui est perçu dans l’opinion comme une cacophonie ou un malentendu est, selon Joël Aïvo, une stratégie politique imposée par le jeu politique des vis-à-vis. Les Démocrates et les responsables du Front pour la restauration de la démocratie continuent de se voir et de peaufiner leurs stratégies.

« Ils (Les Démocrates –Ndlr) participent à toutes les réunions du Front. Nous sommes dans de la stratégie politique, je n’ai pas le droit de vous dire pourquoi nous avons décidé de présenter deux candidats face au Président Talon », a clarifié le professeur Joël Aïvo.

Pour rappel, le Front pour la restauration de la démocratie et Les Démocrates se sont convenus de désigner un duo-candidat pour le compte de l’élection présidentielle du 11 Avril 2021. Selon le processus retenu, Les Démocrates désignent en leur sein leur duo et le Front désigne également son duo.

Seulement après, le Front et Les Démocrates s’entendent pour retenir un duo. Mais à l’issue du processus, le duo Aïvo-Madougou a été présenté au public comme le duo retenu.

Un choix qui a été contesté par Les Démocrates qui ont affirmé qu’il y a eu une manœuvre dolosive quelque part puisque c’est le duo Madougou-Aïvo qui est retenu. Au finish, Les Démocrates ont présenté leur duo et le Front également a présenté son duo.

Cette situation est perçue dans l’opinion comme une incapacité de l’opposition à parler le même langage et à s’unir. Une perception que le candidat du Front essaie de corriger en affirmation que ce qui s’est passé le 4 Février dernier n’est qu’une stratégie politique.