« A la place de la convocation du corps électoral, il faut convoquer les corps constitués », Moïse Kérékou

Moïse Kérékou, fils de l'ex président Mathieu Kérékou et président à la présidentielle de 2021

Colistier de l’agrégé de droit, le professeur Joël Aïvo, candidat à l’élection présidentielle du Avril 2021, Moîse Kérékou est assez préoccupé de ce que devient actuellement le Bénin.

Dans une publication sur sa page Facebook en réponse à la délibération de la Commission électorale nationale autonome (CENA) sur les déclarations de candidature, le fils de l’ancien président Mathieu Kérékou estime que ce qui se passe aujourd’hui au niveau du pays est triste et regrettable.

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Pour Moïse Kérékou, on ne gère pas un pays à sa guise sans tenir compte de son essence même ou de sa nature, car, indique-t-il, un pays n’est pas un machin.

Dans son diagnostic, Moïse Kérékou affirme que le véritable problème de l’élite politique dirigeante actuelle réside dans l’appropriation et la conception de la notion même de l’Etat.

Il déplore à la lumière de ses observations que le Bénin soit devenu un machin qu’on manipule à sa guise, un instrument d’asservissement du peuple, des lois personnelles qui visent à comprimer les acquis de l’historique conférence des forces vives de la nation.

S’adressant aux dirigeants actuels, Moïse Kérékou leur indique qu’ils jouent un jeu dangereux dont ils ne mesurent pas encore les conséquences dans le temps présent et sur les générations futures.

A l’en croire, chaque béninois pris individuellement est responsable de la situation actuelle, soit par ses choix inconséquents, soit par son silence face au mal, soit par sa complaisance ou sa paresse d’esprit. « C’est une co-responsabilité et il est temps de se ressaisir », préconise-t-il.

Pour Moïse Kérékou, la porte de sortie de cette situation passe par le devoir de s’asseoir pour dialoguer. « L‘impasse dans laquelle nous nous trouvons appelle à de nouvelles assises. A la place de la convocation du corps életoral, il faut convoquer les corps constitués, l’intelligentsia et l’élite pour enfin discuter franchement de l’avenir de ce beau pays« , recommande-t-il.

9 comments

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HONFOYE

Que le Dieu tout puissant te donne plus la sagesse

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    Codo Camille

    Je ne sais plus quelle année nous avions voté rouge donc non et c’était le blanc qui était sorti à 99 pour cent. Il y a longtemps qu’on était des marionnettes dans ce pays

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      Gerard

      N’importe quoi ! Eux avec leur leader qui n’ont jamais eu de respect pour l’état et les lois de la République sont mal placés pour faire la leçon à qui que ce soit. Ils s’amusent à jouer aux cancres et aux anarchistes. Prêts à brader notre pays aux puissances d’argent. Nous avons dit non à tout ça dans ce pays depuis la Révolution avec Mathieu KEREKOU ce digne Fils immortel du Bénin. Non aux candidatures fantoches !!!!

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OYE Adeleke René

Merci estimé fofo! Oui nous sommes tous responsables et peu importe notre degré de responsabilité collective, la mémoire de la conférence Nationale des forces vives de la nation de 1990 nous appelle tous à l’action;car le sang de nos ancêtres coule encore dans nos veines.

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Codo Camille

Je ne sais plus quelle année nous avions voté rouge donc non et c’était le blanc qui était sorti à 99 pour cent. Il y a longtemps qu’on était des marionnettes dans ce pays

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Codo Camille

Je ne sais plus quelle année nous avions voté rouge donc non et c’était le blanc donc oui qui était sorti à 99 pour cent
Il y a longtemps qu’on était des marionnettes dans ce pays

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    Gerard

    C’était au référendum constitutionnel de décembre de 1990. Ensuite, les présidentielles de mars 1991 avaient été fraudes au profit de Soglo.

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Serge Armand CODO

De quelle assise parle encore notre frère Moïse KEREKOU ? Je pense que c’est votre stratégie qui vous a conduit dans l’impasse. Il y avait mieux à faire au moment où il fallait pour infléchir les positions.
Moi je suis plutôt déçu par le comportement de ce que notre frère Moïse KEREKOU appelle « intelligentsia « .
Les lois, qu’elles soient bonnes ou mauvaises, s’imposent à tout le monde dès qu’elles franchissent toutes les étapes du processus législatif. C’est aussi ça la démocratie. Apprenons à respecter nos textes et les principes démocratiques.

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Dono Septime

Ça m’étonne que des intellectuels se lèvent au dernier moment pour fustiger le mode de gestion du Bénin.Où étiez-vous au moment où les assoiffés du pouvoir votaient les lois?Où étiez-vous au moment où l’ancien Président Yayi Boni était incarcéré dans sa propre maison pour avoir dénoncé ce pouvoir despotique ?Si vous agissez maintenant ,ça veut dire que vous êtes responsable de l’ébullition et de l’écoulement de sang.Et vous répondrez devant le tribunal de votre conscience et devant le tribunal divin.Nous ,peuple Béninois,nous voulons la paix.Tôt ou tard le mal retourne vers son auteur.La réalisation du plan de Dieu n’est plus pour longtemps. La sanction de Dieu ne tardera pas à tomber.Attendons de voir…