Bénin: l’appel de Joël Aïvo à Talon, à ses 2 blocs, aux forces politiques et aux OSC

Après une analyse de la situation politique du Bénin, l’agrégé de droit public, le professeur Joël Aïvo a lancé un appel patriotique à l’endroit du président Patrice Talon et ses deux partis politiques, ainsi qu’à l’endroit des autres forces politiques et organisations de la société civile du pays.

Exclu de la course pour l’élection présidentielle du 11 Avril 2021, le professeur Joël Aïvo a tenu ce mardi 16 Février 2021 une sortie médiatique dans la capitale du pays.

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Le candidat du Front pour la restauration de la démocratie (FRD) a fait cette sortie pour se prononcer sur le processus électoral en cours et sur le contexte politique actuel.

Après avoir peint cette situation, évoqué les raisons qui y ont conduit, le président du mouvement « Rassemblement » a fait une suggestion pour une sortie de crise avant de lancer des appels patriotiques.

L’appel de Joël Aïvo à la classe politique et aux organisations de la société civile

« Je voudrais pour finir m’adresser au président Talon, à l’Union progressiste et au Bloc Républicaine en leur disant d’éviter à notre pays des soubresauts et de faire en sorte que ces élections soient une fête, comme s’y était engagé le chef de l’État« , a lancé le professeur de droit.

Le constitutionnaliste ne s’est pas limité à lancer un appel au président de la République et à ses soutiens politiques, il s’est également adressé à toutes les autres forces politiques du pays et aux organisations de la société civile.

« Nous invitons l’ensemble des forces politiques, les organisations de la société civile, les forces vives de la nation, à se tenir prêt pour défendre dans un élan patriotique, et avec les moyens que nous offre la constitution du 11 décembre 1990, l’héritage de la conférence nationale« , a lancé l’agrégé de droit.

Pour l’ex-doyen de la faculté de droit et sciences politiques, dans les circonstances actuelles, « il est d’un devoir de faire barrage à toute politique fondée sur l’exclusion, à la confiscation du pouvoir et au retour déguisé au monolithique«