Covid-19: l’Espagne fait une investigation sur la mort d’une patiente vaccinée avec AstraZeneca

En Espagne, deux jours après la suspension du vaccin AstraZeneca, les autorités sanitaires ont annoncé le mercredi 17 mars qu’elles enquêtaient sur la mort d’une femme de 43 ans qui avait été vaccinée. Elle a perdu la vie suite à une hémorragie cérébrale., mais ne souffrait d’aucune pathologie connue.

L’agence nationale des médicaments a déclaré mercredi qu’elle a entamé des recherches sur « trois cas de personnes ayant souffert de la formation de caillots sanguins après l’administration du vaccin AstraZeneca, dont l’une est décédée ».

Les autorités sanitaires espagnoles ont pris cette décision, deux jours après que le gouvernement a suspendu pendant deux semaines l’administration du vaccin AstraZeneca. Ce que de nombreux pays européens ont fait, « face à des cas suspects de thrombose », selon Paris Match.

La presse locale a rapporté que l’un des cas est « une professeure de 43 ans, morte d’une hémorragie cérébrale et ne souffrant d’aucune pathologie connue ». Une information que les agents de santé de l’hôpital dans lequel elle avait été transférée ne veulent pas confirmer, ont relayé les médias.

«Nous recueillons davantage d’informations et menons une enquête approfondie pour voir si, outre une relation temporelle avec l’administration du vaccin, il existe une possible relation de cause à effet», a expliqué l’agence espagnole des médicaments dans un communiqué. Selon l’agence, ces trois personnes ont été victimes de quelque chose d’inhabituelle. Elles ont souffert de la «formation de caillots dans des endroits qui ne sont pas les plus courants».

975.661 citoyens espagnols se sont fait administrer le vaccin AstraZeneca avant sa suspension préventive. Le pays a été sévèrement touché par la pandémie du coronavirus. Les données officielles attestent qu’il y a plus de 3,2 millions de cas confirmés et plus de 72.500 décès.

Sans ignorer que pour l’heure, un véritable lien n’a pas encore été établi entre le signalement de caillots sanguins dans différents pays et le vaccin, l’Agence Européenne des Médicaments (EMA) est pour le moment persuadée que le vaccin AstraZeneca a plus d’avantages que de risques potentiels.

L’EMA va publier ses conclusions ce jeudi.