Violences électorales en Guinée: le pouvoir reconnaît la mort de 30 personnes à Nzérékoré
Les autorités guinéennes ont reconnu officiellement la mort de 30 personnes dans les violences électorales du 22 mars dernier. C’est à l’issue de la publication des conclusions de l’enquête ouverte par le parquet.
30 personnes sont mortes dans les violences, qui ont eu lieu au cours du double scrutin tenu en mars dernier. Selon les conclusions du rapport dévoilé par le parquet, ces violences sont imputées au Front national pour la défense de la constitution (FNDC), qui a appelé au boycott du scrutin.
« Au cours d’une réunion tenue par des éléments du FNDC à Nzérékoré le 19 mars, il a été question de reconduire leur plan, il consistait au déploiement des groupes armés, dont certains venus du Liberia et d’autres, de Conakry. Ces événements ont enregistré 30 morts », a déclaré le procureur général de Kankan, Yaya Kairaba Kaba.
Dans ce cadre, 57 personnes ont été interpellées, dont 44 placées sous mandat de dépôt à Kankan. Le Front a multiplié, depuis mi-octobre, de monstrueuses manifestations contre le régime du président Alpha Condé, l’accusant de vouloir réviser la constitution pour s’offrir un troisième mandat. Le double scrutin a été remis en cause par la France, L’Union européenne et les Etats-Unis.
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