Ethiopie: au moins 59 morts en deux jours de manifestations
En Ethiopie, au moins, 59 personnes ont été tuées en deux jours de manifestations, déclenchées par la mort d’un célèbre chanteur de l’ethnie majoritaire oromo, Hachalu Hundessa.
Les violences communautaires, déclenchées par le meurtre de Hachalu Hundessa, ont fait, au moins, 59 morts, selon un responsable administratif et un parti d’opposition. Getachew Balcha, un porte-parole de la région Oromia, a indiqué, à l’AFP, que celle-ci avait « recensé environ 50 morts », mardi, alors que le Congrès fédéraliste oromo (OFC), un parti d’opposition, a affirmé que neuf personnes avaient été tuées, mercredi, dans des violences à Ambo, 100 km à l’ouest de la capitale, Addis Abeba.
Ce mercredi, la police a annoncé l’arrestation du leader de l’opposition, Oromo Jawar Mohammed, et 34 de ses proches, après de vives altercations, entre son convoi et la police fédérale. Dans une déclaration, mardi soir, le premier ministre, Ahmed Abiy, a dénoncé une tentative de déstabilisation du pays.
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