Crise libyenne: l’Algérie propose une porte de sortie
Les chars et les canons ne peuvent être la solution à la crise libyenne mais plutôt un dialogue, a soutenu le chef de la diplomatie algérienne, Sabri Boukadoum, lors de sa visite de travail à Moscou, en Russie.
En conférence de presse à Moscou, Sabri Boukadoum, le ministre des affaires étrangères de l’Algérie, a donné son point de vue sur la situation sociopolitique que traverse actuellement la Libye. Pour le diplomate algérien, la crise libyenne ne peut être résolue par les armes. Il urge de privilégier le dialogue et le retour à la table de négociation pour une issu favorable et pacifique.
« Les chars et les canons ne peuvent être une solution à la crise libyenne mais plutôt par le dialogue et un retour à la table des négociations », a déclaré M. Boukadoum, lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue russe, Sergueï Lavrov.
L’Algérie et la Russie au chevet de la Libye
A Moscou, Sabri Boukadoum a indiqué que l’Algérie et la Russie se sont mises d’accord pour renforcer leurs concertations sur le dossier-clé, portant sur la crise libyenne qui perdure dans le temps et occasionne une situation d’insécurité et d’instabilité au-delà des frontières nationales libyennes.
Depuis la chute de Mouammar Kadhafi, la Libye est plongée dans un chaos sans précédent, mettant en scène deux principaux groupes armés qui se livrent des combats pour des intérêts économiques, politiques, etc…La situation a pris une nouvelle dimension depuis l’intervention de la Turquie.
L’Egypte, un poids lourd de la région, s’apprête, elle aussi, à intervenir en Libye, malgré les mises en garde d’Ankara. Ainsi, la Libye pourrait être dans les prochains mois, une scène de maniement d’armes pour la Turquie et l’Egypte, deux puissances militaires de la région, qui soutiennent les deux camps rivaux du conflit libyen.
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