Elections législatives au Bénin: prévenir les déviances des réseaux sociaux
De nos jours, il est quasi-impossible de se passer des réseaux sociaux dans le processus du développement étant donné qu’ils y jouent un rôle prépondérant. Là où le bât blesse, leur utilisation ne se fait pas toujours à bon escient.
En République démocratique du Congo, l’élection présidentielle couplée avec les législatives et les provinciales tenue le 30 décembre 2018 s’est déroulée en l’absence des réseaux sociaux. En attendant la proclamation provisoire des résultats, ce dimanche 06 janvier, l’internet est coupé sur le territoire national. ‘’L’accès à internet et aux réseaux sociaux a été coupé sur instruction du gouvernement en République démocratique du Congo lundi 31 décembre au lendemain des élections générales,’’ ont indiqué des opérateurs à l’AFP. ‘’Cher client, sur instruction du gouvernement, nos services Internet sont suspendus pendant une période indéterminée’’, a indiqué le fournisseur d’accès Global dans un SMS reçu par l’AFP.
En prenant cette décision, le gouvernement congolais a voulu limiter les contestations. Car des utilisateurs d’internet pourraient s’en servir pour distiller de fausses informations ou résultats biaisés dans le but de jeter la confusion au sein de l’opinion. C’est donc à juste titre que l’exécutif congolais à interdit les réseaux sociaux jusqu’à la proclamation des résultats par la Céni. Ainsi, on s’accorde que les réseaux sociaux, au-delà de leur rôle primordial dans le développement, présentent des désavantages dans certaines circonstances.
Au regard de l’enjeu que revêtent les élections législatives tant pour la mouvance que l’opposition, il urge de recadrer l’utilisation de l’internet en ces périodes. Car, quoi qu’on dise, les déviances ne manqueront pas. Chaque camp avec ses thuriféraires va chercher comme à l’accoutumé à détourner les résultats à son avantage pour distiller probablement sur les réseaux sociaux notamment whatsapp, facebook et twitter des informations tendancieuses. Des informations qui vont parcourir en un temps record le monde entier. Alors qu’ il revient aux premiers abords à la Commission électorale nationale autonome (Céna) de proclamer les résultats. Si ces résultats ne sont pas conformes à ceux partagés sur internet alors bonjour les contestations.
C’est pourquoi, loin de vouloir demander aux gouvernants de couper l’internet pendant le déroulement des élections législatives, il est souhaitable de définir son utilisation en ces circonstances.
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