Algérie: enfin, les premières informations médicales sur la santé de Bouteflika(média)
Les premières nouvelles sur l’état de santé du chef de l’Etat algérien Abdelaziz Bouteflika hospitalisé à Genève depuis le 24 février, fuitent du cercle médical qui le traite. Selon les informations médicales qualifiées de « crédibles » rapportées par Oumma, le vétéran président algérien âgé de 82 ans est dans un état très critique et peut succomber à tout moment.
Depuis deux semaines, le président Bouteflika reçoit des soins requis et constants pour sa suivie dans l’hôpital universitaire de Genève, inondé d’appels d’algériens se renseignant sur leur président Abdelaziz Bouteflika, qui y aurait été hospitalisé. Et à la surprise d’ordre général, des informations médicales crédibles sur sa santé, auraient été libérées par le centre de santé où le vieux président se soigne. C’est inedit depuis 2013, date de son AVC. Selon lesdites informations médicales, Bouteflika risque de succomber à tout moment aux atteintes qui ont gravement détérioré son état physiologique et cérébral. Si une stabilisation n’est pas exclue, une rémission n’est pas espérée. Pronostic vital engagé ?
Ces informations contredisent les dires de son directeur de campagne Abdelghani Zaalane qui se veut rassurant ce jeudi : « Je vous le confirme : son état de santé ne suscite aucune inquiétude », a-t-il confié au journal El Khabar, assurant que la présence de Bouteflika en Suisse est due à de simples « contrôles périodiques ».
Plutôt dans la semaine, «Tribune de Genève», a révélé que le président Bouteflika, parti pour des contrôles périodiques en Suisse, se trouve «sous menace vitale permanente en raison de la dégradation de ses réflexes neurologiques». Le quotidien avait alors ajouté que Bouteflika, risque de faire des fausses routes en mangeant, pouvant entraîner des infections respiratoires. Il souffre également d’aphasie, soit de perte partielle du langage.
Les manifestations s’intensifient
L’Algérie est en proie aux manifestations depuis l’annonce de la candidature du président Abdelaziz Bouteflika aux joutes électorales du 18 avril prochain. Une élection présidentielle à l’issue de laquelle, il briguerait un 5ième mandat en cas du succès. Mais, au sein de la société civile, c’est un coup de force qui ne saurait tolérer. Ainsi, les manifestations anti-Bouteflika se sont intensifiées à l’interne du pays comme à l’extérieur.
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