Burkina Faso: l’institut Cerco du Béninois Alain Capo Chichi, sommé de fermer ses portes

Au Burkina Faso, l’institut Cerco du Béninois Alain Capo Chichi ferme ses portes. C’est une décision officielle prise par le Ministère en charge des enseignements supérieurs du Pays.

Dans une note adressée au fondateur de l’institut Cerco Burkina Faso et signée le 2 septembre 2020, le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a informé que Le CERCO n’est plus autorisé à exercer au Burkina Faso pour non-respect des dispositions du cahier de charges.

« Depuis la rentrée académique 2019-2020, des manquements graves sont constatés dans votre institut portant atteinte aux textes qui régissent le fonctionnement des IPES, compromettant ainsi la qualité de l’enseignement supérieur et préjudiciable à l’avenir des étudiants. », explique la note.

L’ouverture de nombreuses filières sans autorisation

C’est pourquoi, à en croire la note parvenue à la rédaction de BENIN WEB TV, à titre d’avertissement, l’institut Cerco avait été interpellé le 29 juin 2020 sur les conséquences de ses agissements. La même note précise qu’à ces pratiques irrégulières déjà notifiées s’ajoute l’ouverture de nombreuses filières sans autorisation préalable du ministère, passibles également de sanctions.

« Par conséquent et en application des dispositions de l’article 27 de l’article 27 de l’arrêté n°2020-22/MERSI/SG/DGesup du 7 juillet 2020, portant cahier de charge des instituts privés, d’enseignement supérieur, l’institut Cerco Burkina ferme ses portes », précise la note qui invite les responsables au respect strict de la décision.

L’institut Cerco déjà fermé au Bénin

L’institut Cerco n’ouvre plus ses portes au Bénin depuis la rentrée 2019-2020. Ainsi en a décidé la direction des établissements privés d’enseignement supérieur lors de sa dernière sortie. Les raisons de cette décision, selon Dodji Amouzounvi, sont liées au non-respect des normes réglementaires.

A l’époque, pour éviter un bras de fer comme par le passé, Alain Capo-Chichi en a pris acte et s’occupe désormais de ses universités implantées dans d’autres pays. Les étudiants de l’institut Cerco ne doivent pas se mordre les doigts. Des conditions leur sont offertes pour la suite de leurs études sans difficultés.

Par ailleurs, le siège de l’institut est désormais rénové et abrite la fondation Cerco et le centre régional d’incubation et d’innovation ouvert pour le prototypage et l’accompagnement des projets des jeunes entrepreneurs, renseigne le même communiqué.

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