Burkina Faso – Fermeture de l’institut CERCO : le fondateur Alain Capo-CHICHI répond au ministre

Suite au retrait de l’accréditation de l’institut CERCO au Burkina Faso, le fondateur de cet institut, Alain Capo-CHICHI, a formulé un recours gracieux auprès du ministre burkinabé de l’enseignement supérieur.

Dans une requête adressée au ministre burkinabé de l’enseignement supérieur, le fondateur de l’institut CERCO, le béninois Alain Capo-CHICHI, est revenu sur les motifs avancés par l’autorité ministérielle pour acter la fermeture de son institut. « Il est reproché au promoteur de CERCO d’avoir violé son cahier des charges et notamment, d’avoir ouvert de nombreuses filières sans autorisation préalable du Ministère, ce qui est passible de sanction», a-t-il rappelé.

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Dans son recours gracieux formulé auprès de l’autorité ministérielle contre la décision de fermeture de l’institut CERCO, Alain Capo-CHICHI, explique qu’en effet, il y a nécessité à annuler cette décision, car CERCO n’a jamais créé de nouvelles filières (I), mais aussi, « à nous accorder une audience pour vous apporter de plus amples clarifications, dans la mesure où la situation liée au covid-19 ne nous a pas permis d’honorer notre dernier rendez-vous (II) pour vous expliquer la cabale gratuite entreprise contre notre institution », a-t-il notifié.

« Nous n’avons pas créé de nouvelles filières à CERCO » 

Sur la nécessité à annuler la décision de fermeture de CERCO pour violation de son cahier des charges, Alain Capo-CHICHI a fait savoir au ministre burkinabé de l’enseignement supérieur, que son institut continue d’enseigner les mêmes matières à ses étudiants, mais les a désormais complétées par des certifications professionnelles exigées sur le marché international du travail.

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« Dès lors, les étudiants qui sortent de l’Institut CERCO acquièrent non seulement les connaissances classiques prévues par votre cahier des charges, mais aussi et surtout des connaissances pratiques adaptées à leurs domaines respectifs afin de compétir équitablement avec les étudiants étrangers sur le marché international du travail…Cela est d’autant vrai que ni le système LMD, ni le dossier que nous avons déposé à votre niveau ne s’opposent à ce que le contenu des enseignements dispensés soit enrichi. », a-t-il expliqué, souhaitant vivement la tenue d’une rencontre avec le ministre pour dissiper tout malentendu.