Bénin – Polémique autour du courrier à Macron: Koovi recadre Gbadamassi et explique

Bertin Koovi Segbowe

A la suite des attaques par certains de leurs compatriotes et surtout par l’honorable Gbadamassi, Bertin Koovi, l’un des signataires du courrier adressé à Macron et autres présidents, réagit et recadre le député du parti Bloc Républicain.

Dans une réaction aux propos tenus par le parlementaire, l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2016 éclaire la lanterne du député du Bloc Républicain et le ramène dans la réalité.

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Dans sa réplique, Bertin Koovi estime que celui qui s’érige en donneur de leçons est totalement dans l’ignorance du contenu du courrier pour lequel il s’oblige de faire des déclarations.

Considérant les propos de l’honorable comme de la pure ignorance, Bertin Koovi affirme qu’il veut bien excuser cette ignorance, car, précise-t-il, « ce n’est pas un péché d’être ignorant ».

Bertin Koovi explique la démarche des signataires du courrier

Contrairement à ce que pense l’honorable Rachidi Gbadamassi qui fait de la démarche des quatre signataires du courrier, une allégeance au colon, Bertin Koovi affirme que si le représentant du peuple au parlement avait bien lu le courrier, il se rendrait aisément compte que le groupe des 4 personnalités avait écrit aux personnalités étrangères et organisations internationales pour « réclamer le corps des personnes tuées » lors des législatives passées.

D’ailleurs, indique celui qui est devenu le porte-parole des quatre signataires du courrier à polémique, le Bénin n’innove pas dans le domaine et ce n’est pas non plus la première fois qu’un béninois saisit des instances internationales pour présenter une situation du pays.

Avant eux, précise-t-il, l’actuel chef de l’Etat, Patrice Talon, avait saisi en son temps tous ceux qu’il pouvait toucher comme chef d’Etat quand il était en exil en France.

Mieux, précise-t-il à l’attention du député, de quelle souveraineté parles-tu quand déjà sous la rupture nous sommes déjà en plein esclavage avec le port qui est géré par les Belges et l’électricité par les canadiens. « Le Bénin est devenu une colonie Belge-canadienne », ironise-t-il avant de conclure:  »  Nous allons continuer de porter à l’attention du monde, ce que le Bénin est devenu« .