« Le Bénin est et reste un pays sûr », le gouvernement réagit à la décision de l’OFPRA

Alain Orounla, ministre porte parole du gouvernement

Le Bénin est et reste un pays sûr; rassure le ministre de la communication et des postes en marge du compte rendu du conseil des ministres de ce mercredi.

En marge de la lecture du compte rendu du conseil des ministres en sa session de ce Mercredi 7 Octobre 2020, le ministre porte parole du gouvernement, Alain Orounla s’est prononcé sur la suspension du Bénin pour 12 mois de la liste des pays d’origine sûrs établie par l’office français de protection des réfugiés et apatrides.

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En réponse aux préoccupations des professionnels des médias, le ministre de la communication et des postes se fait rassurant. Selon lui le Bénin est un pays « sûr ». A croire le ministre Alain Orounla, l’office français de protection des réfugiés et apatrides n’aime peut-être pas ce qui se fait dans le pays pour le renforcement des droits de l’Homme ou il ne dispose pas de tous les éléments d’appréciation.

Pour Alain Orounla, il ne fait aucun doute que les droits de l’homme est une quête permanente et le gouvernement laissera le temps au temps et prouvera au monde qu’il est un Etat de droit et de liberté.

Il importe de préciser que l’information sur la suspension du Bénin de la liste des pays sûrs établie par l’office français de protection des réfugiés et apatrides vient un peu mettre de l’ombre sur le rapport de l’état de droit au Bénin transmis ce mardi 6 Octobre au chef de la l’Etat par la commission béninoise des droits de l’homme et des peuples. Le chef du gouvernement en réceptionnant le rapport s’est engagé à tenir compte des suggestions contenues dans ledit rapport.

Le gouvernement s’engage à tenir compte des recommandations du rapport

Après la présentation du président de la Commission béninoise des droits de l’homme, le président de la République a remercié tous les membres de la commission pour le travail abattu. Au nom du gouvernement qu’il préside et en son nom personnel, le président Patrice Talon s’est ensuite engagé à tenir compte des recommandations contenues dans le document pour une meilleure protection des droits humains dans le pays.

Pour Patrice Talon, la Commission béninoise des droits de l’homme (Cbdh) est un indicateur de l’état de droit et, de ce fait, précise-t-il, ce rapport est un premier test de crédibilité de la Commission, dans sa capacité à observer et à rapporter sans la moindre influence la pratique des droits humains au Bénin.

2 comments

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Singuin Samson

Quand une pagne fait bien l’embèlissement de votre corps,c’est d’autres personnes qui le disent.

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Yehoutoche

Leur mensonge est voilé a la face du monde entier
Nous voilà encore a ce stade des choses
Quand on pense toujours malmené les autres on fini par faire des erreurs
Paix l’âme du gouvernement de la rupture