Cyclisme et Covid-19 au Bénin : Cette doléance de Papoen Osho au gouvernement
Papoen Osho, sélectionneur de l’équipe nationale béninoise de Cyclisme a donné des nouvelles sur les coureurs béninois depuis le confinement. En pleine Covid-19, on retient que la Fédération béninoise de Cyclisme a su maintenir en forme plus d’une vingtaine de coureurs béninois, en respectant strictement les gestes barrières. Le technicien béninois a dans une interview invité le gouvernement à être regardant vis-à-vis des instances sportives en particulier le Cyclisme, sur le plan économique.
Les coureurs béninois ont effectué une randonnée cycliste le dimanche 18 octobre 2020 en direction de Ouidah. » (Pourquoi cet exercice ? C’est un entraînement et en même temps une reconnaissance de circuit. La Fédération a décidé que lors des prochaines courses, les cyclistes qui font du Vélo de course proprement dit vont faire aussi du VTT. Et comme ils ne maîtrisent pas trop le terrain, on s’est dit qu’on va faire un entraînement spécial en quittant Fidjrossè pour Casa Del Papa ( à Ouidah). « , a répondu le technicien.
Ce dernier a été on ne peut plus claire sur la méthodologie de la Fédération béninoise de Cyclisme (FBC) qui a pour but le maintien en état de compétition des meilleurs coureurs sur le plan national ( filles et Garçons). » En période de Covid-19, on ne s’entraîne que les samedis et dimanches en respectant les gestes barrières et le lundi chacun repart vers ses origines. », a-t-il confié.
Sur la provenance des coureurs, le sélectionneur Osho a martelé qu’il y a plus d’une vingtaine de coureurs. A l’en croire, Tous les clubs qui existent qui font du vélo et qui participent aux compétitions au Bénin ont tous leurs coureurs là en ce moment. » Il a aussi dans le lot les juniors masculin et les dames. », a dit l’homme.
Le Bénin fera des merveilles
Cette stratégie de maintien en forme a pour but précis, la continuité dans les résultats et surtout l’évollution sur le plan individuel des coureurs béninois. A la question de savoir si on peut compter sur le Bénin lors des prochaines compétitions, la réponse du sélectionneur a été plus que rassurante. » Je le dis et ce n’est pas du bluff, en Afrique de l’Ouest actuellement nous sommes les seuls à avoir les moyens pour s’entraîner, même si c’est le minimum en respectant les gestes barrières. Donc si toute suite, on me dit qu’il y a une course dans un mois, le Bénin fera des merveilles ( même gagner). », à répondu d’un ton très sérieux Papoen Osho.
Il serait aussi bien que l’État accompagne les Fédérations
Après la prochaine séance d’entraînement dans le strict respect des gestes barrières, on sera pour défaut de moyens financiers obligé d’arrêter. Nous demandons à l’état d’essayer de penser aux conséquences puisque nous avons à l’instar de plusieurs autres disciplines amené la barre à un niveau. Et il serait bien de maintenir Le Cap.
Lors des compétitions ( la saison prochaine), la plupart des Fédérations vont recevoir un coup, par rapport à la performance de leurs athlètes en raison de la la suspension des activités et l’abscence totale de ‘training’ et compétitions. Nous exhortons donc le gouvernement via le ministère de tutelle à voir le danger qui est devant ( et autoriser les activités sportives). Depuis cinq mois, on est pris en charge par la Sobebra, pour le maintien au niveau des coureurs.
Malgré les affres du Covid-19, le Tour de France et bien d’autres compétitions ont eu lieu sur le plan international. Ce qui n’est pas le cas ici au Bénin. Car en ce moment, tout le monde attend le gouvernement pour une autorisation officielle de reprise des activités sportives. En outre, il serait aussi bien que l’État accompagne les Fédérations en cette période très difficile. Vous savez, qu’il y ait activités ou pas, il y a des dépenses liées au fonctionnement et … L’apport du Gouvernement serait donc vital pour le sport national.
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