Centrafrique: arrestation du lieutenant Yvon Konaté, important chef Anti-Balaka

Des miliciens anti-balaka à Bangui, le 4 février 2014. (AP Photo/Jerome Delay)

Le lieutenant centrafricain Yvon Konaté, porte-parole des milices anti-Balaka a été interpellé mercredi 15 décembre dans la ville de Bossembélé (150 km au nord-ouest de Bangui).

Yvon Konaté, un important chef milicien Anti-Balaka a été interpellé par les forces de l’ordre ce mardi 15 décembre dans la localité de Bossembélé, préfecture de l’Ombella-Mpoko. Selon les témoins de la scène, le chef milicien a été interpellé à 3 kilomètres de Bossembélé.

« J’ai été informé mercredi matin par des responsables sécuritaires de la ville de l’arrestation du lieutenant Yvon Konaté », a indiqué à l’agence Anadolu, le maire de Bossembélé, Augustin Volongao, joint par téléphone. Le maire a rapporté qu’il ignorait les raisons de l’arrestation de ce dernier mais a précisé qu’il était en voie d’être transféré à Bangui, capitale de la Centrafrique.

En février 2014, huit chefs des miliciens anti-Balakas (anti-machettes) dont leur porte-parole, le lieutenant Yvon Konaté, avaient été arrêtés par la force française Sangaris et la force africaine de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA) chargées de rétablir la paix et la sécurité dans ce pays de l’Afrique centrale. Les huit cadres anti-Balakas avaient été arrêtés suite à un mandat d’arrêt lancé contre eux pour des violences en Centrafrique, mais ils avaient été relâchés plus tard.

En mars dernier, deux autres importants chefs anti-Balaka dont l’adjudant Blaise Tchakpa et le capitaine Dénamngaï, soupçonnés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, avaient été interpellés et transférés devant la Cour pénale spéciale (CPS) centrafricaine. Les nombreux massacres perpétrés par les anti-Bakala et les Séleka ont plongé ce pays parmi les plus pauvres d’Afrique dans l’insécurité totale. Selon l’ONU, qui a accusé les deux coalitions de crimes de guerre, entre 3 000 et 6 000 personnes, essentiellement des civils, ont péri entre 2013 et 2015.

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Anonyme

On arrête que les chrétiens centrafricains mais les seleka musulmans qui ont massacrés les populations paisibles sont là tapis rouge pour eux hôtels frais médicaux et en plus c’est des étrangers comme Sidiki Ali ndarassa Dieu est témoin