Coopération: les conditions pour importer l’essence du Nigéria

Depuis le 20 août 2019, le Nigéria a fermé ses frontières avec les pays qui polluent son marché avec les produits de la contrebande. Seuls les détenteurs d’un passeport peuvent traverser les barrières et à pied. Certains en profitent pour prendre le carburant. Le Nigéria a réagi à cette pratique à travers un courrier en date du jeudi 12 septembre 2019.

Certains agents des forces de sécurité et de défense en poste à Sèmè, zone frontalière avec le géant de l’Est, profitent de leur proximité pour s’approvisionner en carburant. Ils débarquent avec des bidons, parfois en tenue militaire, pour acheter le liquide inflammable à vil prix de l’autre côté. Ce jeudi, les autorités nigérianes ont décidé de mettre fin à cette pratique.

Deux points sont mentionnés sur la note adressée à la partie béninoise. Primo, tous ceux qui veulent prendre du carburant dans les stations nigérianes doivent s’adresser aux officiers de police qui vont les enregistrer pour transmettre la liste aux services compétents nigérians. Ce ne serait qu’après autorisation qu’ils pourront approvisionner les réservoirs de leurs véhicules. Secundo, mentionne la note, « il n’est pas permis de prendre de carburant dans des bidons ».

Le courrier portant la signature du commandant du service des douanes nigérianes, région Sèmè. Ampliation sera faite  à tous les postes de sécurité au Bénin.

1 commentaire

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magbedo

Je pense que c’est claire, les Béninois doivent apprendre à vivre de qu’ils ont. Le Togo, le Ghana, le Niger, le Burkina, La RCI n’utilisent pas le carburant venu Nigéria. Mais les populations de ces pays vivent bien de ce qu’ils ont. Un grand professeur d’économie pour faire des commentaires sur la situation prend comme exemple l’essence du Nigéria. Et voilà intellectuels Béninois, populations Béninois l’heure de la conscience nationale a sonnée, la consommation locale est de mise, et obligatoire maintenant.