Chine: un homme est décédé des suites de l’hantavirus

En pleine épidémie de coronavirus, la nouvelle est loin d’être passée inaperçue. Un homme de nationalité chinoise est mort, lundi 23 mars, des suites de l’hantavirus.

Ce lundi, un Chinois de 32 ans, est décédé des suites du hantavirus, dans la province de Yunnan, dans le sud-ouest de la Chine. L’homme est décédé alors qu’il se trouvait dans un bus. Ainsi, à la suite du décès, les 32 autres passagers du bus ont été testés, pour voir s’ils n’étaient pas eux aussi contaminés.

Ce nom effrayant, qui rappelle évidemment celui du coronavirus, a provoqué la panique de nombreux internautes sur les réseaux sociaux. Certains craignaient en effet l’émergence d’une nouvelle maladie, capable de semer la panique dans le monde entier comme c’est le cas actuellement.

Le hantavirus n’est en rien une « nouvelle » menace

Contrairement au SARS-CoV-2, communément appelé coronavirus, l’hantavirus n’est pas une nouvelle menace. L’hantavirus, ou plus exactement les hantavirus puisqu’il s’agit d’une famille de virus (comme les coronavirus d’ailleurs, NDLR), est en effet bien connu des scientifiques qui l’étudient déjà depuis plusieurs décennies chez les rongeurs, leur animal réservoir.

Cette maladie, qui se développe surtout chez les rongeurs, ne se transmet quasiment pas entre être humain. L’être humain peut accidentellement être contaminé en inhalant des gouttelettes de salive ou d’urine de rongeurs contaminés en suspension dans l’air, ou des poussières d’excréments provenant de rongeurs sauvages infectés. L’homme qui a perdu la vie n’a contaminé aucun des 32 autres membres du bus dans lequel il se trouvait. Tout le contraire du covid-19, donc.