Congo : La lutte contre le commerce illicite des espèces sauvages désormais engagée

Le Congo s’est désormais engagé dans la lutte contre le commerce illicite des espèces sauvages sur son territoire. Désormais confronté à la disparition en masse des espèces sauvages  surtout les populations d’éléphants, le Congo entend œuvrer pour que finisse cette pratique qui met en danger l’écosystème et l’équilibre mondial.

 Au cours d’un atelier qui s’est ouvert à cet effet et qui prend fin ce 10 février 2018, les experts ont démontré que le niveau de la criminalité au Congo a révélé que les populations d’éléphants dans la zone du bassin du Congo ont baissé considérablement au cours des dix dernières années.

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 Le Congo, ont-ils fait savoir, qui regorgeait près de 1.500.000 éléphants, ne dispose actuellement que de quelque centaine qui est d’ailleurs constamment menacé.

« Si on ne prend pas des mesures efficaces, il serait possible que d’ici une dizaine d’années l’espèce éléphant disparaîtra de nos forêts, une espèce combien importante pour la survie des écosystèmes forestiers », a fait remarquer Bonaventure Ebayi.

[bs-quote quote= »le trafic des espèces de faune et de flore sauvages est devenu la quatrième menace universelle après le terrorisme, le trafic des stupéfiants et des êtres humains. Il menace dangereusement la paix, la sécurité et l’intégrité des Etats . » style= »style-7″ align= »center » author_name= »Rosalie Matondo » author_job= »Ministre congolaise de l’économie forestière »][/bs-quote]

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Le bassin du Congo qui constitue une zone de prédilection pour tous les criminels de flores et de faunes sauvages, et qui est aussi la seule zone reconnue au niveau mondial, nécessite la mise en œuvre des mécanismes de protection des écosystèmes forestiers.

Et pour y mettre fin, il faut impérativement une lutte accrue et acharnée contre cette pratique destructive.