Fermeture des frontières nigérianes, un coup dur pour le franc CFA

La monnaie ouest africaine, le franc CFA, s’est écrasée contre le naira, atteignant un nouveau record historique sur le marché libre, s’échangeant à 5680 FCFA pour N1000 en raison de la fermeture des frontières terrestres du Nigéria.

Les frontières du pays dans quatre régions ont été fermées à la suite d’une directive du Bureau du conseiller national pour la sécurité (NSA) en raison de l’état d’insécurité dans le pays. Actuellement, le franc CFA a chuté sur le marché libre de 6890 avant la fermeture à un nouveau record de 5680. De plus, le prix par sac d’un sac de 50 kg de riz vendu entre 10 000 et 11 500 pesos s’est encore effondré entre N8000 et N9000 selon la marque. L’inverse est toutefois le cas au Nigéria, car l’enquête a montré que, si la contrebande de riz à travers les frontières terrestres a effectivement été réduite, elle a forcé le prix du marché de la marchandise à passer de 14 000 à 18 000 à 19 000 nairas par sac.

En conséquence, la contrebande par les voies navigables n’a jamais été aussi attrayante, car les passeurs comprennent que la marine nigériane est la seule force à laquelle ils doivent faire face, mais dont les préoccupations principales sont la prévention du vol brutal et la saisie de diesels frelatés, au lieu de la contrebande de riz. Les experts économiques et financiers sont toutefois divisés sur les perspectives du naira pendant le reste de l’année; beaucoup ont dit que la monnaie locale pourrait encore s’apprécier dans les mois à venir si les frontières du pays restaient fermées au-delà des 28 jours prévus dans le code de l’exercice conjoint en cours appelé «Exercice Swift Response».

En outre, selon une source du bureau de change, les nouveaux opérateurs ont été surpris par le nouveau développement. L’exercice des services des douanes du Nigeria (NCS), avec la sauvegarde du groupe de travail sur la sécurité désigné, a permis de réaliser une fermeture étanche de la frontière et de la contrebande, obligeant les passeurs à prendre la mer.

Sources : All Africa, dailytrust.com.ng