Bénin: Garba Yaya réagit à l’obtention du récépissé provisoire des FCBE

Présentée comme une rumeur tard dans la nuit du vendredi 20 septembre 2019, l’information a été confirmée dans la matinée du samedi 21 septembre 2019. Le parti Forces Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE) a désormais son récépissé provisoire et s’est engagé pour l’obtention du récépissé d’enregistrement définitif. Garba Yaya, ex-député et membre du parti s’est prononcé sur cette ce sujet qui défraie actuellement l’actualité.

Interdit de participer aux élections législatives d’avril 2019 pour défaut de conformité à la nouvelle charte des partis politiques, les FCBE ne comptent plus rater aucune échéance électorale pour la même cause. Après plusieurs mois passés dans un bras de fer avec le Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, le parti a décidé de satisfaire les dernières exigences pour obtenir leur statut juridique.

Même si pour le moment, les responsables et militants du parti sont divisés sur la méthode utilisée, l’ancien député Garba Yaya semble dire que l’obtention du récépissé est une bonne nouvelle pour le parti. Selon les propos de l’ex-parlementaire rapportés par La Nouvelle Tribune, l’obtention du récépissé est plutôt un « ouf de soulagement » pour le parti . Pour lui, le parti FCBE avait besoin de cette existance légale pour continuer son combat en faveur de la restauration des acquis démocratiques.

Le cas Djènontin et Koutché…

Ce qui fâchent actuellement malgré l’obtention du récépissé provisoire déjà publié au Journal Officiel, c’est le remplacement au sein des instances du parti de Valentin Djènontin et Komi Koutché qui étaient respectivement secrétaire exécutif national et deuxième secrétaire national adjoint. Sur ce cas, Garba Yaya estime que la situation n’est pas aussi dramatique que les gens tentent de le faire croire. Il précise que les concernés ne sont pas exclus du parti, mais remplacés au niveau du Bureau Exécutif National.

8 comments

comments user
Bebe

Quelle situation n est pas dramatique ? Par ce fait ils viennent de confirmer qu’ils n’etaient vraiment pas en regle vis a vis de la loi .. ils viennent de confirmer qu’ils sont au tant pourris que ceux qu’on critiquent… C est une erreur que le moment venu ils payeront…

comments user
Le baroudeur

Qui tue par épée mourira par épée. La vie continue et on verra la suite. La politique d’exclusion et non démocratique finira par triompher et la lutte continue.

comments user
TOUTOUOLA

Quelle lutte! On ne serait jamais dans cette situation si fcbe avait agit avec bon sens avant les elections. Même si une loi est pas bonne, elle reste une loi. On aurait pu avoir l’opposition au parlement pour mettre la pression pour modifier ces lois. Donc, arretons de dire qu’on les a écartés…Ils viennent de donner la preuve du contraire.

    comments user
    sultan

    J’approuve ta réflexion. Il faut ça pour changer les choses. Sinon on ira pas aux élections locales et municipales. On ne peut pas sacrifier la base qui est l’électorat. Avec le temps les choses vont changer et ils reprendront leur place dans le bureau exécutif.

comments user
paysan

Sous l’influence de Yayi et soglo, ils croyaient dur comme fer inciter à l’insurrection populaire pour écourter le mandat de Talon. On se souvient très bien du reniement par yaya garba et Eric Houndete de leurs signatures sur le document du comité paritaire qui devrait désamorcé la crise; et de la fameuse mission de Eric Houndete à Cotonou pendant que l’assemblée les attendait à porto novo pour délibérer sur la crise. Pas surprenant que yaya garba, l »organisateur en chef des faux concours ravale sa vomiture.

comments user
Alao

Cela veut il dire que cette exigence du ministre est basée sur une loi de la republique ?
Dites nous quel article de la charte ou du code qui stitpule qu ils soit extirper de bureau politique et executif?

comments user
la rupture

Rire tout simplement. je crains que ça soit le début de l’hécatombe.

comments user
Le baroudeur

Le gouvernement Talon est coincé maintenant avec sa politique de ruse et de mauvaise foi.
Le peuple a été divisé avec sa politique d’exclusion des politiques de l’opposition et l’exécutif a validé les élections législatives sans l’opposition avec un pourcentage minable pour installer ses députés non reconnus par le peuple. Les deux partis présidentiels n’ont même pas fait mieux et c’est lamentable.