Togo : deux présumés « Gaymen » lynchés et brulés vif
L’affaire dite des Gay-men du nom des cybercriminels prend une tournure plutôt dramatique au Togo. Jeudi deux jeunes hommes soupçonnés d’être des gay-men ont été maltraités, lynchés et brulés vifs par la population à kpogan.
D’informations relayées par les médias locaux, les deux individus auraient tenté d’enlever une dame qui se trouvait dans le jardin de son domicile. Celle-ci a donc commencé à pousser des cris de détresse qui ont alerté les riverains qui seraient venus à sa rescousse immédiatement et ont intercepté les présumés ravisseurs « gay-men » qui étaient à bord d’un véhicule.
Sans aucune autre forme de procès, les deux bagnards circonstanciels ont été lynchés par leurs geôliers du moment et qui ne leur ont laissé aucune chance. Ils ont simplement subit le supplice du feu. Une vindicte populaire qui dénote du climat de peur dans lequel vivent les togolais.
Contexte de peur redoutable
Depuis la répression par les autorités béninoises du phénomène des « Gay-men », beaucoup d’entre ces cybercriminels béninois, se sont empressés de se réfugier au Togo voisin pour fuir les filets de la police républicaine béninoise.
Cette ruée vers le Togo a créé une psychose dans la capitale togolaise et ses environs où les populations vivent avec la peur au ventre. Elle a donc décidé de dénoncer toutes personnes suspectes de leur entourage aux autorités policières.
Toutefois, il est un fait de traquer les individus de mauvaise foi mais il faut que les autorités de ces deux pays coordonnent leurs forces pour aussi sensibiliser les populations sur le fait qu’il faut laisser les forces de l’ordre faire le travail et non se faire justice soit même.Quelles sont les preuves que ces deux individus étaient réellement des cybercriminels et qu’ils voulaient kidnapper cette dame ?
En tout état de cause, nul n’a le droit de se faire justice et force doit rester à la loi. Ces actes de vindicte populaire sont autant condamnables que les crimes des cybercriminels. Ni l’un ni l’autre ne doit rester impuni. Les auteurs devront être poursuivis par la justice togolaise pour répondre de leur acte.
Que la population togolaise sache raison garder et laisser les autorités faire leur travail.
Rappelons que les événements de vindicte populaire du jeudi se sont déroulés à Kpogan qui est une petite localité du Togo située à environ 15 km à l’est de Lomé. C’est un ancien village de pécheurs et de chasseurs qui est devenu une banlieue de la capitale.
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