[Tribune] Covid-19: enfin la science de la santé de nos ancêtres à l’honneur
Dans une tribune titrée « enfin la science de la santé de nos ancêtres à l’honneur », le Professeur Aziadome Kogblevi met en exergue le courage et la prise de conscience du président malgache qui a fait recours aux plantes pour trouver un remède contre la pandémie du coronavirus qui décime l’humanité toute entière.
Depuis décembre 2019, le monde est terriblement secoué par la pandémie du coronavirus. Cette maladie apparue à Wuhan en Chine, mène une guerre sans merci contre le monde. A ce jour, les décomptes font état de près de 2,8 millions de cas confirmés et plus de 195 000 décès dans le monde. On se demande, pour combien de temps va-t-on survivre face à cette maladie qui n’a d’yeux que pour nous voir mourir. En l’absence de tout vaccin de l’OMS, chaque pays utilise les moyen de bord pour sauver sa population. Des mesures restrictives, sociales… Mais, il faudra bien trouver une solution pour se sauver des mains de ce bourreau planétaire.
C’est à juste titre que le Madagascar a fait recours aux vertus des plantes. « Le Covid Organics » est le remède extrait de la plante « Artemisia », que propose le président Andry Rajoelina comme solution face au coronavirus. Ce courage, dont-il a fait montre en proclamant, haut et fort, un dérivé de la science de la santé des ancêtres africains a été reconnu et loué dans la tribune du Professeur Aziadome Kogblevi. Pour lui, cette démarche du président Andry Rajoelina est à suivre par les autres présidents africains pour une réponse africaine contre la maladie à coronavirus et d’éventuels fléaux d’avenir.
« Enfin la science de la santé de nos ancêtres à l’honneur »
« SI longue soit la nuit, le jour finit toujours par se lever ». Oui ! Le jour a fini vraiment par se lever, et si je veux être chauvin, j’irai rendre un hommage posthume mais oh ! combien mérité au talentueux regrette abbé Gilbert Dagnon, le génial compositeur de notre hymne national : L’AUBE NOUVELLE. Oui ! Cette belle lumière nouvelle du matin qu’a projetée et continue de projeter avec tant de violence un des plus petits organismes vivants sur un des plus précieux patrimoines de nos ancêtres est une façon de nous dire de nous détourner de la chimie pour nous soigner et que désormais c’est en grande partie aux plantes que nous nous adresserons pour nous guérir de nos maladies.
C’est en ce sens que le geste du Président de Madagascar a quelque chose de hautement prophétique. Qui l’eût cru ? Un Président de la République croire en la vertu thérapeutique des plantes jusqu’à s’investir personnellement dans la fabrication de phyto-médicament ? Incroyable mais vrai. Un Président qui est à ce niveau de conscience de libération de son peuple de la domination étrangère, quel cadre aura le culot de venir lui « gâter « les oreilles ou de parler mal ou de discréditer les médicaments tirés des plantes? Je dis que ce que ce Président a fait, nous sommes sauvés.
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Je ne raconte pas des histoires. Il faut être dans la profession, Il faut avoir subi les humiliations, les railleries de toutes sortes et les injustices de tous genres de certains collègues cadres de la médecine moderne pour comprendre ce que je dis et mesurer à sa juste valeur la grande portée de la révolution que vient de déclencher le Président de la grande île. Tout ce qu’on peut souhaiter et surtout espérer, c’est que d’autres présidents puissent lui emboîter rapidement le pas pour montrer à ceux d’en face qu’avec COVID -19, l’Afrique a compris avec les balbutiements, les bredouillements, les tâtonnements, les fautes, les erreurs, les mensonges souvent grossiers, les guerres des chapelles sur fonds d’intérêts de ses supposés maîtres que la science est universelle et que la recherche se fait avec le cerveau .
« Quand l’Afrique s’éveillera …. »
Dans le domaine précis de la phyto-pharmacie, la matière première est là en abondance et diversifiées à ne savoir quoi en faire en Afrique. Le savoir et les savoirs faire sont en grande partie là et ne demandent qu’à reprendre du service. Alors nous pouvons, confiants, dire comme l’autre que « Quand l’Afrique s’éveillera … »
Professeur AZIADOME KOGBLEVI
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