Carnet noir: la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples endeuillée

La Cour africaine des droits de l’homme et des peuples est endeuillée. Le décès de l’un de ses anciens membres est survenu le mardi 28 avril 2020 à Dar es Salaam, en Tanzanie. Une triste nouvelle qui intervient à un moment où la Cour est de plus en plus contestée avec deux retraits de déclaration de compétence.

Augustino S.L. Ramadhani, ancien juge et ex-président de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) est décédé. Depuis ce jeudi 30 avril, les membres de la Cour et d’autres personnalités politiques africaines défilent pour lui rendre hommage via le cahier de condoléances. A Arusha, en Tanzanie, le drapeau de l’Union Africaine est en berne, en mémoire de l’illustre disparu.

La Cour africaine des droits de l’homme et des peuples traverse visiblement une période difficile. Le 16 mars 2020 et le 29 avril 2020, le Bénin et la Côte d’Ivoire ont respectivement retiré à la Cour leur déclaration de compétence. Avec ses retraits qui prennent effet dans un an, les citoyens et les ONG qui ont un statut d’observateur à la CADHP ne peuvent plus la saisir directement.