Polémique sur le dossier CNSS : les clarifications du ministre Romuald Wadagni

Le ministre de l’économie et des finances, Romuald Wadagni était hier Lundi 06 Novembre 2017 face à la presse pour apporter des clarifications sur le dossier dit de commission occulte à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) qui défraie actuellement la chronique et nourrit les polémiques sur les réseaux sociaux.

A l’entame de sa conférence de presse, le ministre Romuald Wadagni a clairement notifié qu’il entend opiner rien que sur les faits et non polémiquer comme c’est désormais le sport favori généralement pratiqué dans le pays.

[su_box title= »Romuald Wadagni » style= »soft »] »Je voudrais, dans mes propos, être très factuel. Je pense que nous avons pris l’habitude d’assister à des polémiques. Et souvent, ce n’est pas la vérité qui fait le plus de bruit » a t-il indiqué.[/su_box]

Et pour rester factuel, le ministre Romuald Wadagni a précisé qu’il s’agit de placement effectué sur les comptes de la Banque Internationale du Bénin (BIBE); une banque qui traverse des difficultés financières depuis 2000. Et c’est justement cette banque que l’ancienne équipe de la CNSS a choisi pour effectuer son placement.

Face à une pareille situation, deux questions taraudent les esprits selon le ministre Romuald Wadagni : qui a pris cette décision et pourquoi cette décision ? Pour apporter une réponse à ces préoccupations, il faut se référer à l’organigramme de la CNSS. Et à suivre les explications du ministre de l’économie, la décision de placement est prise par la direction de la CNSS qui la soumet au conseil d’administration de l’office pour validation et avis.

Selon le ministre Romuald Wadagni, s’il s’agit d’un placement personnel, personne ne peut avoir le courage de déposer son argent dans une banque qui est pratiquement en faillite.

À partir de ces faits, le Ministre s’est interrogé de savoir si une personne sensée pourrait délibérément aller confier son argent dans un institution financière moribonde alors qu’elle a le choix avec plus d’une dizaine de banques de renom s’il n’y a pas une intention camouflée derrière l’acte.

Exhibant un procès verbal de délibération, le ministre de l’économie et des finances a rappelé les faits qui se présentent comme suit. Le 11 Septembre 2014, le Directeur Général  d’alors a adressé un courrier au Président du Conseil d’administration qui est Monsieur Laurent METONGNON, pour lui faire une proposition de placement de 1 milliard à 6,4% pour 12 mois au sein de la BIBE. Le conseil d’administration et son Président ont la responsabilité ultime de valider les propositions de placement. Mais dans le procès verbal de la délibération, il a été notifié que le Président du conseil d’administration a proposé de porter le placement à 3 milliards au lieu de 1 milliard initialement proposé par la direction générale.

Toujours dans ses explications, le ministre Romuald Wadagni a fait remarquer qu’un extrait du rapport de la commission bancaire de l’UEMOA, dans sa revue de Juin-juillet 2016, a fait état de ce qu’au sein de la BIBE, il a été mis en place un système de commission d’apporteur d’affaire ou prime de renouvellement qui sont des primes indexées sur les placements effectués ou les placements maintenus qui sont versés aux décisionnaires des placements payés en espèce.

Le ministre s’est alors demandé si les placements ont été fait pour sauvegarder les intérêts des travailleurs ou pour bénéficier de ce système de retro commission en place ? Face à cette interrogation, il demande à chacun de tirer ses propres  conclusions.

5 comments

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Sourou

Pourtant 4 milliards ont été aussi placés tout récemment dans cette même Institution financière que vous qualifiez de moribonde? Nous avons suivi le DG CNSS qui a tenté de se justifier sans convaincre. Le ministre a manqué d’apporter des clarifications sur ce point. De toutes les façons la justice nous éclairera

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YALODE H. Marius

Après ils vont crier pour nous faire croire qu’ils défendent le peuple. Mr Laurent METONGNON va quand même trouver des explications à cette prise de décisions puisse qu’ils savent tous (ces syndicalistes) planifier les contre vérités pour maintenir le peuple toujours à leur écoute. Ils vont parler aussi des cabales politiques contre le syndicaliste. Ils vont maintenant que jamais affûter leurs armes de grève pour réveiller les vieilles revendications de 1960 pour empêcher le gouvernement d’ouvrir leurs dossiers cachés. UN JOUR, LA RAISON DU PEUPLE SOUVERAIN PRENDRA LE DESSUS.
Je dis quand même merci au jeune ministre des finances Romuald Wadagni pour son dynamisme.

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YALODE H. Marius

Après ils vont crier pour nous faire croire qu’ils défendent le peuple. Mr Laurent METONGNON va quand même trouver des explications à cette prise de décisions puisse qu’ils savent tous (ces syndicalistes) planifier les contre vérités pour maintenir le peuple toujours à leur écoute. Ils vont parler aussi des cabales politiques contre le syndicaliste. Ils vont maintenant que jamais affûter leurs armes de grève pour réveiller les vieilles revendications de 1960 pour empêcher le gouvernement d’ouvrir leurs dossiers cachés. UN JOUR, LA RAISON DU PEUPLE SOUVERAIN PRENDRA LE DESSUS.
Je dis quand même merci au jeune ministre des finances Romuald Wadagni pour son dynamisme.

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ANAGONOU Justin

Je pense pour ma part que, pour que le Bénin se porte financièrement en bonne santé, et sort de son marasme économique, il faut encourager le MEF pour son audace devant des actes de banditisme et d’abus d’autorité par rapport à la gestion hasardeuse des finances des contribuables. Ces gens qui sont interpellés ont des biens dont les valeurs dépassent la limite de leur salaires et primes. Où trouvent-ils l’argent pour acquérir leurs bien? Des hectares de fermes, des entreprises qui fonctionnent à coût de plusieurs millions, etc. C’est bien en trichant sur leur gestion qu’ils se font des sous. L’ancien président KEREKOU disait : un béninois honnête ne peut être riche. Alors Partis politiques qui soutiennent ceux qui sont des présumés auteurs qui crimes économiques parce qu’ils trouvent leurs sources de financement par ces actes n’ont qu’à aller se faire foutre!

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ANAGONOU Justin

Je pense pour ma part que, pour que le Bénin se porte financièrement en bonne santé, et sort de son marasme économique, il faut encourager le MEF pour son audace devant des actes de banditisme et d’abus d’autorité par rapport à la gestion hasardeuse des finances des contribuables. Ces gens qui sont interpellés ont des biens dont les valeurs dépassent la limite de leur salaires et primes. Où trouvent-ils l’argent pour acquérir leurs bien? Des hectares de fermes, des entreprises qui fonctionnent à coût de plusieurs millions, etc. C’est bien en trichant sur leur gestion qu’ils se font des sous. L’ancien président KEREKOU disait : un béninois honnête ne peut être riche. Alors Partis politiques qui soutiennent ceux qui sont des présumés auteurs qui crimes économiques parce qu’ils trouvent leurs sources de financement par ces actes n’ont qu’à aller se faire foutre!