Bénin - Affaire Atao: vers des interpellations à la douane et la direction de la pharmacie?

Invité à se prononcer sur la découverte des cartons de » faux médicaments » au domicile de l’honorable Atao Hinnouho, Dr Adebo Falilou, pharmacien de profession est revenu sur le circuit suivi par un stock de médicament pour atterrir dans un entrepôt. A l’en croire, cette quantité de médicament ne saurait se retrouver au domicile du député Atao Hinnouho s’il n’y a pas eu de complicité au niveau de la douane et de la direction de la pharmacie.

Il explique, qu’en réalité pour avoir une telle quantité de médicament dans son entrepôt, il y a une procédure à suivre, et nul ne peut détenir un entrepôt de médicament s’il n’est pharmacien grossiste. Selon le docteur Adebo, le circuit qu’emprunte généralement le stock avant de devenir propriété du pharmacien se trouve essentiellement entre la douane et la direction de la pharmacie qui agit en premier.

[bs-quote quote= »«Dès que le conteneur vient au port, la direction de la pharmacie délivre un bon d’enlèvement au propriétaire qui le présente à son tour à la douane. C’est la seule condition pour que les douaniers autorisent l’enlèvement du conteneur». » style= »style-7″ align= »center » author_name= »Dr Adebo Falilou » author_job= »Pharmacien »][/bs-quote]

Il a fait également savoir que c’est le non respect de cette procédure qui fait que les pharmaciens parlent de « faux médicament ».

Dans le cas échéant, Dr Adebo Falilou trouve important que ceux qui délivrent les bons d’enlèvement à l’honorable Atao Hinnouho soient écoutés. Pour lui , il ne s’agit donc pas simplement de s’en arrêter au député , mais il faut aller au delà pour mettre la main sur les complices au niveau de la douane et de la direction de la pharmacie. Il salue tout de même l’action de la police , qui a finalement mis la main sur l’un des plus gros morceaux de la filière.

C’est dire que l’opération Pangéa IX initié par le gouvernement pour lutter contre la vente des « faux médicaments », va au delà des bonnes dames des marchés.

5 comments

Bienvenu 9 décembre 2017 à 17 h 36 min 17 h 36 min

Je Ahossi parle du peuple je voudrais bien savoir de quel peuple parle t il? Ici et maintenant le peuple est mur et si lui il traîne des casseroles il doit en répondre donc il ne faut pas nous emballer car chaque gouvernement avec sa méthode et le peuple doit suivre car c’est ce dernier qui a donné caution au Président d’agir .Merci

Yunus 9 décembre 2017 à 20 h 50 min 20 h 50 min

Si Talon et ses copains du groupe gouvernement ale et parlementaire veulent faire un bon travail, un travail pour lequel on s’est battu pour l’élire,il n’a qu’à commencer par lui-même et son entourage ; car la charité bien ordonnée commence par soi-même. C’est bien qu’il ait commencé, encore faudrait-il qu’il commence bien,car, on a envie de le porter en triomphe à la fin de son quinquennat, sinon, tout ce qu’il fait le rattrapera, quoiqu’il aura usé de sa ruse habituelle que moi je lui connais, et de sa rage qu’il faudra lui extraire,car un homme enragé n’est pas bon pour une société des hommes . Il y a bien des dossiers plus brûlants connus de tous,plutôt que des dossiers inconnus, et fabriqués de toutes pièces. On ne veut plus d’injustice dans ce pays, car l’injustice entraîne des frustrations, et trop de frustrations conduisent à la révolte et au soulèvement populaire. Attention ! Attention, Attention encore. Vive les insoumis!Vve AHOSSI et autres.

Agnidé 9 décembre 2017 à 18 h 41 min 18 h 41 min

Bien dire mrs

Dossou 10 décembre 2017 à 0 h 13 min 0 h 13 min

Ils ne sont pas nombreux ces béninois qui sont véritablement prêts pour la lutte contre la corruption. Il ne nous appartient pas de dire par qui la lutte doit commencer.
On garde tonton Sébastien a vue et les syndicalistes marchent, on prend Mintognon et tout le monde braille. On demande des comptes a bébé Soglo et a Atao et on crie chasse aux sorcières. Quand même!
Dites alors a Talon qui sont ces voleurs et corrompus que vous voulez qu’il arrête. ou alors, nous sommes tous des saints au Bénin.

Fiacres 11 décembre 2017 à 6 h 13 min 6 h 13 min

Écoutez ne voyons pas le mal partout cette histoire de faux médicaments est interdit et avec toutes ces sensibilisation l’honorable continue ne voit t’il pas ce qui se passe actuellement avec les personnes impliquées dans de sal affaires chez nous actuellement ? Qu’il soit de tel ou tel bord? Attendez atao défi t-il le gouvernement malgré ces répressions ? En tout cas il aurait chercher et personne ne doit le soutenir