Présidentielle lancée en Russie : ce qu’il faut savoir

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La course à la présidence russe a été officiellement lancée le 18 décembre. Les postulants ont jusqu’au 31 janvier pour déposer leur candidature. Cette élection se tiendra le 18 mars 2018, date de la réunification de la Crimée avec la Russie.

La chambre haute du Parlement russe a approuvé cette date de lancement la semaine précédente et a voté le décret publié dans le quotidien Rossiiskaya Gazeta le 18 décembre.

Les candidats à l’élection ont à présent 20 jours devant eux pour tenir une convention, afin d’y rassembler leurs soutiens. Les partis politiques qui ne détiennent pas encore de sièges au Parlement disposent quant à eux d’une période légèrement supérieure de 25 jours pour tenir leurs conventions et déposer les noms de leurs candidats. Tout candidat indépendant doit rassembler 300 000 signatures de ses soutiens, un candidat issu d’une formation dépourvue de représentant parlementaire n’a besoin que de 100 000 signatures et les partis politiques déjà présents au Parlement sont dispensés de signatures.

La date limite pour tout dépôt de candidature, complétée par une liste de signatures (le cas échéant) a été fixée au 31 janvier 2018 à 18h, heure de Moscou.

Un budget de 216 millions d’euros et des urnes impossibles à pirater

Le gouvernement russe a alloué un budget de 15 milliards de roubles (plus de 216 millions d’euros) à l’organisation de cette élection.

La présidente de la commission a déclaré que les autorités avaient concouru à créer «des conditions absolument transparentes pour des élections plus ouvertes que jamais».

Le directeur adjoint de la commission, Nikolai Bulayev, a précisé que les urnes électroniques qui récolteraient les bulletins de ce scrutin n’étaient connectées à aucune source de données extérieures et ne pouvaient donc pas être piratées. «Avec une hache ou un marteau vous pouvez casser les urnes et y jeter quelques bulletins, mais pour ce qui est du piratage, nous estimons que c’est totalement impossible», a-t-il plaisanté, interrogé par l’agence de presse TASS.

1 commentaire

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Codjia Max

Cela peut constituer un exemple pour les pays africains en matière de recherche d’urnes non piratables pour que vive le choix du peuple en vue d’une démocratie véritable.