Bénin : on peut bel et bien violer les décisions de la Cour selon Jacques Ayadji

Invité sur l’émission « 90 minutes pour convaincre » de la radio nationale, le Directeur des infrastructures au-delà du point des chantiers routiers du pays, s’est intéressé à l’actualité socio-politique actuelle. Il a choisi le sujet le plus brûlant de l’heure, en occurrence les dernières décisions de la Cour Constitution sur la loi portant retrait du droit de grève aux agents de la justice, de la santé et aux paramilitaires.

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Jacques Ayadji n’a pas, une fois encore, raté l’occasion de tacler les sages de la Haute Juridiction. Selon lui, les membres actuels de la Cour Constitutionnelle désacralisent à leur aise, le fétiche que constitue l’institution car, il ne comprend pas comment la même Cour peut se contredire sur un même sujet en l’espace de quelques années. Pour le Directeur des infrastructures , il est inconcevable que la Cour donne sa caution pour le retrait du droit de grève aux douaniers en 2011 et aujourd’hui, cette même Cour s’oppose au retrait du droit de grève aux agents d’autres secteurs de l’administration publique.

Jacques Ayadji déplore ce revirement spectaculaire des sept sages qui jette du discrédit sur la Cour Constitutionnelle et estime qu’il y a des moyens de se passer du respect des décisions de la Cour Constitutionnelle.

[bs-quote quote= »« Lorsqu’on dit que les décisions de la Cour sont sans recours, c’est faux » » style= »style-7″ align= »center » author_name= »Jacques Ayadji » author_job= »Directeur des Travaux Publics »][/bs-quote]

Pour Jacques Ayadji il peut arriver qu’une décision de la Cour Constitutionnelle ne soit pas respectée, surtout si cette dernière est en désaccord avec les droits de l’Homme. Il faut rappeler qu’il y a quelques semaines, l’ancien syndicaliste avait souhaité que les députés « jette à la poubelle la décision de la Cour sur la désignation des représentants du Parlement dans le Cos-Lépi ». La grosse polémique créée par cette déclaration n’a visiblement pas émoussé son ardeur à porter des critiques acerbes contre la haute juridiction.

3 comments

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Delphin Gouvoéké

Il ne sait pas ce qu’il dit car le couvent l’a corrompu. Je veux dire, la ruse et la rage ont pris par là. Mais demain, il sera là pour voir comment les prochains sages vont aussi trancher

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Akowanou

Ayadji est dangereux malade. Il veut faire basculer le Benin dans l’anarchie institutionnelle, qui conduirait dans une jungle politique. Mais ses amis et n’y parviendront jamais.

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Moh

Il sait bien ce qu’il dit mais il ne connaît pas le peuple béninois. La roue tourne chantons lui ça , et ça ne peut durer que 3 ans encore….dans le pire des cas. Donc cher Jacques egosillez vous…