Espionnage du siège de l’Union africaine : la Chine parle d’une histoire « complètement fausse et absurde »
Alors que se tient actuellement le 30ème Sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba en Ethiopie, un scandale révélé par le journal français Le Monde a provoqué un grand malaise au sein des délégations présentes à cette rencontre.
La riposte de la diplomatie chinoise ne s’est pas fait attendre.
L’Empire du Milieu a servi un démenti catégorique à cette rocambolesque histoire révélée par le quotidien français Le Monde. Kuang Weilin, l’ambassadeur de la Chine auprès de l’Union africaine(UA) dénonce une histoire « complètement fausse et absurde ».
« Les relations sino-africaines se poursuivront et se renforceront encore davantage à notre époque. Personne ni aucun journal à sensation ne peuvent y faire obstacle, c’est pourquoi je suis convaincu que la Chine continuera à renforcer sa coopération avec l’UA fondée sur les principes de sincérité, de résultats concrets, d’affinités et de bonne foi. Et je suis convaincu que nous accomplirons de grandes choses dans les années à venir », a réagi l’ambassadeur de la Chine auprès de l’UA.
L’ambassadeur chinois à l’Ua, non seulrment dément et soutient que ce sont des informations fallacieuses et sensationnelles, mais aussi dénonce le timing choisi pour publier cet article, un jour avant l’ouverture du sommet qui réunit les chefs d’Etat africains.
[su_heading size= »17″]Lire aussi : Espionnage du siège de l’Union africaine par la Chine : le prix à payer pour la gratuité [/su_heading]
Mais pourtant, l’article incriminé cite plusieurs sources, notamment au sein de l’UA qui ont confirmé l’espionnage du siège de l’instance panafricaine par la Chine entre 2012 et 2017 grâce à un système « de faille sécuritaire » sciemment installée au sein des serveurs de l’institution pour détourner les données vers un autre serveur. Ainsi, chaque nuit, les secrets de cette institution, selon plusieurs sources internes, se sont retrouvés stockés à plus de 8 000 km d’Addis-Abeba, sur des mystérieux serveurs hébergés quelque part à Shanghaï, la mégapole chinoise.
Qu’attendre de plus de la Chine ? Qu’elle reconnaisse cette sulfureuse affaire de tricherie orchestrée par ses techniciens installés au siège de la plus grande l’institution africaine ?
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.