Martin Assogba sur son silence: « je parle mais avec une autre stratégie »

Qui a dit que le président de l’Association de lutte contre l’ethnocentrisme et le régionalisme (ONG ACRER), Martin Assogba est tombé dans le mutisme depuis l’avènement du régime du « Nouveau Départ »? Interrogé pour une énième fois sur le sens de son silence actuel, le président Martin Assogba affirme qu’il n’est pas silencieux mais qu’il a simplement changé de stratégie.

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Lors d’une tournée qu’il a effectuée ce dimanche 25 Février 2018 dans le septentrion dans le cadre du suivi des cellules de participation citoyenne (cpp – Donga), du programme « PartiCip 2 financé par le royaume des Pays – Bas et mis en oeuvre par le consortium Alcrer – Social watch Bénin, Martin Assogba a été interpellé sur son silence qui devient d’ailleurs assourdissant. Face à cette énième interpellation, le président de l’ong alcrer affirme:

« Ce n’est pas que je ne parle pas ou que je n’ai pas des choses à reprocher au régime. Non,je parle. Mais avec une autre stratégie.« .

A l’en croire, ce n’est pas par défaut de trouver à dire sur la gestion de l’équipe actuelle qui l’amène à garder le silence. Mais pour ne pas se faire passer pour un vieux éternellement insatisfait et qui tire sur tous les régimes. « Vous voyez ce que les gens disent de Candide AZANAÏ non! Quand je vais commencer par parler de sitôt aujourd’hui, ils vont dire, »Ce vieux-là veut quoi au juste? Il a combattu un régime pour qu’il ait alternance et aujourd’hui il vient encore attaquer les gens ».

Pour faire court à toutes ces interrogations sur son silence, Martin Assogba estime que l’objet principal de sa lutte qu’est la corruption est actuellement prise en compte par le régime de la rupture. « ...Le Béninois ne sait pas ce qu’il veut. Mieux, mon principal cheval de bataille est la lutte contre la corruption. Ce régime lutte contre la corruption, oui ou non? » a t-il demandé à son enquiquineur.