Opinion : Fcbe hier, Fcbe aujourd’hui, Fcbe demain…
Le personnage central de l’univers politique des dix dernières années au Benin n’a pas joué sa dernière carte. D’ailleurs dans l’une de mes précédentes chroniques, je qualifiais déjà l’économiste-banquier Boni Yayi, arrivé en pompier-libérateur au terme d’un sacre électoral jamais atteint, du dernier mythe politique béninois. Et, le grand rassemblement de la cité des kobourou ne démentirait pas votre chroniqueur.
Mais bien plus, l’insaisissable et l’inégalable Yayi mettra le rouleau compresseur à la hauteur du désespoir d’un peuple meurtri et assujetti à la hantise.
Car, même aux pires moments où tout semble basculer, où l’homme semble tout perdre, où ses plus fidèles alliés d’hier semblent le quitter, Boni Yayi parvient toujours à sortir le grand jeu et déjouer les plans de ses adversaires.
Il reste, n’en déplaise à ceux qui ne veulent pas l’admettre, l’acteur-vedette du jeu politique, bref, un créateur exclusif de la chose politique. Bref, Boni Yayi ne finira jamais de révéler son univers des possibles politiques.
En effet, la grande mobilisation des Forces Cauris pour un Benin Émergent (Fcbe) de ce week-end à Parakou sera gravée sur le roc de l’histoire politique du Benin comme fait majeur. Et l’histoire aura été aussi, au forceps, le début de la reconquête du pouvoir politique autrefois perdu.
Malgré les divisions internes, malgré les mécontentements, malgré les jalousies, Boni Yayi trouvera l’homme idéal pour porter le flambeau des Fcbe aux prochaines élections présidentielles. Tant s’en faut. Mais bien avant, les législatives de 2019 et les communales de 2020 permettront à Boni Yayi et son équipe de tester la capacité des Fcbe qui pendant une décennie ont pratiquement tout raflé sur l’échiquier national. Comme pour dire, fcbe hier, aujourd’hui et peut-être demain.
Romuald Boko
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