« La Rupture, le Nouveau Départ, le Bénin Révélé ; c’est fini »

Plus que des slogans, les concepts de « Rupture », « Nouveau Départ » et de « Bénin Révélé », seraient-ils devenus vide de sens et de contenu ! C’est du moins ce qu’on est bien tenté de croire à suivre le discours prononcé par le Parti pour la libération du peuple (PLP) le 10 février 2018 à Parakou à l’ouverture du deuxième congrès du parti des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE).

« Vous ne devez pas céder à la rage et à la ruse. Le régime Talon a échoué. Oui, Talon et son gouvernement flottant ont échoué. Il n’y a plus d’espoir avec ce régime. « La Rupture », « le Nouveau Départ », « le Bénin Révélé », c’est fini », a lancé le PLP aux congressistes du parti FCBE. Face à ce constat, celui d’un régime à l’agonie,  le PLP estime alors que tout est maintenant prêt pour que le peuple béninois décide lui-même de son destin, décide lui-même d’une démarche politique exceptionnelle devant une situation politique exceptionnelle.

[su_heading size= »17″]Lire aussi : Bénin : les conseils du PLP aux ténors de l’alliance FCBE[/su_heading]

« Dans une République, on ne fait pas souffrir la démocratie et l’Etat de droit, on ne vassalise pas les institutions de la République, on ne les humilie pas, on n’appauvrit pas les pauvres, on ne vole pas l’Etat avec arrogance, on ne radie pas des fonctionnaires de l’Etat pour leurs opinions, on emprisonne pas des opposants pour leurs choix, on ne fait pas exiler des voix critiques, on ne fait pas du chantage à ceux qui refusent de chanter l’hymne de la ruse et de la rage… », a fait observer le PLP aux congressistes FCBE.

Des observations, qui selon le PLP, devrait fonder la lutte contre le régime du président Talon. « Ma conviction est que nous pouvons, par le renouvellement aussi bien des idées que des individus qui les portent, transformer notre classe politique complètement dévoyée et notre société en grande crise de repères », confie le Secrétaire général du PLP, représentant le président Léonce Houngbadji.

7 comments

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Yaou1971

Le Bénin se porte aujourd’hui mal, très mal même. Le Président Talon abuse de son pouvoir. Il abuse du peuple béninois qui pourtant lui a fait confiance en lui confiant la destinée du pays. Dans ses paroles d’aujourd’hui, on sent son incapacité à gérer le pays. Tellement arrogant, il ne respecte personne et pense toujours avoir raison sur tout le monde. Talon, c’est une erreur pour notre pays.

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AH

VOUS RACONTEZ DES CONNERIES. CES DISGRESSIONS SONT TOUJOURS BONNES POUR LES AFRICAINS PRETES A LA MANIPULATION ET ETHINICISME.
ON NOUS PARLE D’ECHEC ALORS QUE LE GOUVERNEMENT TALON EST ELU POUR 5 ANS. A PEINE A T’IL FAIT LA MOITIE DE SON MANDANT QUE ON CRIE:
IL A ECHOUE! C’EST FINI!
DES CONNERIES

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Elijah

De vraies élucubrations. Laissez le régime dérouler son programme. Et attendez votre tour. La politique pour la politique on en a marre.

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Fracasse

Laissez ces tristes personnages se masturber psychologiquement. Ils ont les crocs dehors parce qu’ils ne peuvent plus voler, trafiquer et vendre des concours, etc….

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Nationaliste

Qui vivra verra. Longue vie a tous et vive le Benin.

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Nationaliste

Qui vivra verra. Longue vie a tous et vive le Bénin et la démocratie.

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John

C’est ça le Bénin, laisser Talon expérimenter ce qu’il a aussi fait à Yayi. Peut-être qu’il a raison peut-être aussi qu’il nous conduit effectivement vers le mur. Toutes façons on aura le temps de voir ce qu’il produira comme résultats. Mais les autres ont raison de dire ce qu’il pense. Talon aussi en a fait en son temps. DJOGBENOU n’a t-il pas marché avec les magistrats contre le retrait du droit de grève dans ce pays? C’est pourtant lui qui l’a a nouveau introduit une fois devenu ministre. Cela prouve que tous on fait de la politique politicienne. On n’est pas prêt à accompagner une initiative même quand c’est pour le développement. Tous les moyens sont bons pour décrédibiliser l’autre et accéder au pouvoir même s’il faut refuser les réformes qui sont bonnes pour le pays. Les acteurs du régime de changement sont entrain de payer aux rupturiens ce qu’ils leurs avaient fait en son temps et je pense que c’est juste. Je les encourage même à doser la dose d’intoxication. Qui tue par l’épée périt par l’épée.