Bénin – Fronde sociale : défalcations et menace de radiation , du remontant pour les grévistes

Ils sont plus que jamais déterminés à aller au bout de la grève pour avoir satisfaction à leurs revendications. Les défalcations sur salaire pour fait de grève, la menace de radiation brandit par le gouvernement, loin d’émousser l’ardeur des grévistes, constituent désormais une force pour ces derniers qui sont résolument engagés dans le bras de fer avec le gouvernement. Un engagement exprimé dans les différentes déclarations des secrétaires généraux.

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A la base, le discours est le même, surtout dans le secteur de l’enseignement primaire et secondaire ou des assemblées générales ont été organisées par département. A l’issue de ces assemblées générales, les grévistes ont décidé de durcir le mouvement de grève en réponse à ce qu’ils ont appelé « provocation régime Talon ». A Bohicon et à Djougou par exemple, les enseignants sont restés unanimes sur le fait que les défalcations et la menace de radiation ne peuvent en aucun cas les détourner de l’essentiel.

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Dans les autres secteurs comme la justice et la santé, le discours est le même. Les agents de la justice et de la santé qui renouent avec la grève sans protocole estiment que « C’est le moment plus que jamais d’en découdre avec la stratégie de diversion du gouvernement ».

2 comments

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AVOUGNAKOU M.Alban

On n’ affronte pas un état.Il ne faut pas demander avec du bruit.Il faut faire l’âne pour avoir le foin.

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Momo

Moi, la question que je me pose toujours à quoi servent nos grèves si ce n’est que dans l’avantage des politiques? En 20 années de grèves presque perlées, quelle évolution économique avons-nous enregistrée? Est-ce par méchanceté que les divers gouvernements restent durs sur certaines revendications? Combien de grèves observons-nous dans les pays qui se développent? Comment pouvons-nous obtenir l’argent qu’on réclame au gouvernement pour ne pas dire au pays, lorsqu’on choisit de ne pas travailler, 01 mois, 02 mois, voire 06 mois (rappelez-vous du temps Yayi)?

Est-ce que nous allons continuer toujours à faire un syndicalisme politique ou révolutionnaire des années 60, 70 et 80?

Quel avantage tire le pays lorsqu’à chaque fois les politiques dits opposants profitent des nombreux problèmes des travailleurs et de l’ensemble du pays d’ailleurs, pour mettre en difficultés via les syndicats, ceux qui sont au pouvoir? A qui profite cette loi de talion, oeil pour oeil, dent pour dent; tu me l’as fait, je te le fais?

A quand la fin de tout cela?

On dirait qu’il n’y plus de réflexion saine dans mon pays, c’est triste et très triste lorsque nos cerveaux sont désormais inférieurs à ceux de nos enfants!