Bénin : le ministre Joseph Djogbenou dans le collimateur de Constantin Amoussou
L’activiste politique, ancien homme fort de la « vague jaune » continue d’exprimer ses griefs contre la gestion du régime du Nouveau Départ.
L’homme se permet désormais de s’adresser individuellement à certains membre de l’équipe du nouveau départ sur des sujets dont ces derniers se retrouvent être des acteurs principaux. Après le tour de son ancien mentor politique, Pascal Irénée Koupaki, et d’autres cadres de la « rupture » , Constantin Amoussou tourne désormais sa plume contre le ministre de la justice et de la législation, Joseph Djogbénou.
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Dans une lettre ouverte publiée en trois parties Constantin Amoussou trempe sa plume dans les différents dossiers à polémiques dont le ministre Joseph Djogbenou s’est révélé comme acteur principal. De l’échec du projet de la révision de la constitution en passant par le projet de loi du retrait de grève à certains fonctionnaires de l’Etat sans oublier la gestion du régime qu’il qualifie de catastrophique, Constantin Amoussou n’a pas fait de cadeau à son ancien camarade de lutte pour les libertés individuelles et colectives.
Et comme pour remuer le couteau dans la plaie, il a choisi le mois de mars dont deux dates marquent l’histoire de la « rupture » jusque-là. Il rappelle la confiance placée aux Hommes du nouveau départ par le peuple le 20 mars 2016. Une confiance qui, selon lui, s’est transformée en méfiance et déception après deux de gestion.
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Extrait de la première partie de la lettre
« … vous tenant comme un éclaireur digne de confiance, comme une caution morale.
Eux rêvaient d’un ciel ensoleillé, d’un soleil doré dans un ciel azur ; et voici que l’horizon, sous leurs yeux, s’assombrit ; que leurs pas vacillent, engloutis par les dunes qui les assaillent, sans point d’eau ; sinon leurs yeux humides qui leur restent comme dernier retranchement humide, ou du moins, la stérile sueur dégoulinant de leur front ; au point où ils en puissent penser que les fauves qui menaçaient de leur bondir dessus hier, fussent devenus préférables pasteurs que les loups cagoulés qui leur eurent miroité de verts pâturages ; et à l’entrée de la terre promise, se furent décagoulés, et n’eurent qu’idée de leur faire avaler un destin à double tranchant, entre les griffes de la ruse et les crocs de la rage… »
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