Bénin : le président Patrice Talon est coupable de parjure et de haute trahison; selon le PCB
Le siège du parti communiste sis au quartier Aîbatin a servi de cadre ce Mardi 27 Mars 2018 au point de presse des responsables de cette formation politique. La gouvernance actuelle axée sur la violation permanente de la constitution de 1990 était au menu de ce point de presse animé par Philippe Noudjènoumè, premier secrétaire national du parti communiste du Bénin.
A en croire le premier responsable national du PCB, la constitution est le contrat social qui lie un gouvernement au peuple qu’il a reçu mandat pour diriger. En conséquence, le rapport qui lie les dirigeants et le peuple est défini par la constitution à laquelle tout dirigeant doit faire allégeance. « ..C’est pour cela que chaque chef d’Etat qui entre en fonction jure devant le peuple qu’il respectera ladite constitution » a rappelé Philippe Noudjènoumè.
Malheureusement constate t-il , le chef de l’Etat actuel s’illustre dangereusement dans la violation continue de la constitution au nom de laquelle il a pourtant prêté serment. Le secrétaire exécutif du parti communiste du Bénin est revenu sur plusieurs cas de violation de la constitution et du mépris vis à vis de certaines décisions de la cour constitutionnelle.
Il en veut pour preuve, la décision DCC-24-17 de 2017 par laquelle la Cour constitutionnelle réintégrait dans leurs fonctions les anciens conseillers de l’Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (Arcep). Le secrétaire national du Pcb note que cette décision de la cour constitutionnelle n’a pas connu de suite.
Il en est de même des décisions DCC-17-057 du 9 mars 2017, par laquelle la Cour constitutionnelle invalidait les couleurs utilisées sur les documents officiels, qui ne correspondent pas aux dispositions des couleurs sur le drapeau béninois; la décision DCC-262-17 du 12 décembre 2017 par laquelle la Cour constitutionnelle a enjoint le parlement de procéder au délai du 21 décembre 2017, à la désignation de ses représentants au sein du Cos-Lépi; la décision DCC-018-18 du 20 février 2018, par laquelle la Cour constitutionnelle déclarait contraire à la constitution l’attitude du gouvernement qui n’a pas répondu aux correspondances de la Cour constitutionnelle, qui lui demandait de communiquer les salaires des ministres et celui du chef de l’Etat.
Le secrétaire exécutif du parti communiste du Bénin fait le constat que ces différentes décisions supra sont foulées aux pieds par le gouvernement. Toute chose qui amène Philippe Noudjènoumè à la conclusion que le gouvernement du président Talon ou du moins l’actuel locataire de la Marina est coupable de parjure et de haute trahison.
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