Benin – surfacturation au ministère du cadre de vie: José Didier Tonato appelé a la barre
Le président du réseau Social Watch était face aux professionnels des médias à son siège ce Mardi 20 Mars 2018. Le dossier de mauvaise passation de marché au ministère du cadre de vie et du développement durable faisait l’objet des échanges.
A travers une déclaration de presse, Gustave Assah a soutenu l’autorité nationale de lutte contre la corruption qui a étalé à la place publique, ce dossier d’appel d’offres pour l’acquisition de matériels roulants, motos d’intervention et d’un lot de pièces de rechange au profit du Projet de gestion des forêts et terroirs riverains du ministère du Cadre de vie et du Développement durable.
A travers sa déclaration, le président du réseau SOCIAL WATCH demande à l’exécutif de prendre à son compte le dossier afin que tous ceux qui sont fautifs dans ce dossier puissent subir les sanctions adéquates. Pour Gustave Assah, il n’est pas concevable que dans un régime dit de nouveau départ, on puisse acquérir une moto à 5 142 121 F Cfa au lieu de 975 000 F Cfa, prix minimum et 1 625 000 F Cfa prix maximum selon le référentiel des prix d’achat du ministère de l’Economie et des Finances. Selon lui, cet acte constitue un crime contre le peuple béninois qui assure difficilement ses besoins fondamentaux.
Aussi, demande t-il au chef de l’Etat, le président Patrice Talon de faire honneur à ses engagements et aux déclarations qu’il a fait devant le chef de l’Etat français de mener une lutte impartiale contre la corruption et l’impunité. » Le chef de l’Etat, au cours de sa visite en France, a montré devant le président Macron et le monde entier, sa détermination à lutter contre la corruption et l’impunité en affirmant : ‘’Sur la lutte contre la corruption, je ne lâcherai pas », a rappelé le président de Social Watch.
Le président Gustave Assah demande donc au président Patrice Talon d’engager la responsabilité du ministre du cadre de vie et du développement durable; José Didier Tonato lorsque les accusations révélées dans ce dossier seront confirmées. A l’en croire, c’est une occasion en or pour le chef de l’Etat de contredire ceux qui pensent qu’il mène une lutte sélective contre la corruption.
Par ailleurs, le président du réseau Social Watch demande au procureur de la République de s’autosaisir de ce dossier conformément aux textes en la matière pour que toute la lumière soit faite et les personnes dont les responsabilités seraient établies puissent répondre de leurs actes.
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