Héritage de Johnny Hallyday : la demande de Laura et David recevable, l’audience reportée
Les avocats de David et Laura Smet ont plaidé le renvoi de l’examen du référé qu’ils ont déposé pour obtenir un droit de regard sur l’album inédit de Johnny Hallyday et le gel de son patrimoine.
La discrétion des débats se voulait maximale. Moins d’une heure après le début de l’audience, les juges se sont retirés pour étudier la demande de renvoi défendues par les avocats de Laura Smet et David Hallyday. Ils auront mis plus de temps à prendre leur décision étant donné l’enjeu de ce premier round judiciaire.
[su_heading]A (re) lire aussi : Héritage Johnny Hallyday : une deuxième lettre de Laura Smet à Laeticia met de l’huile sur le feu [/su_heading]
Au terme d’une heure de concertation, ils ont décidé de renvoyer l’audience au 30 mars à 14 heures. Les juges ont demandé à l’avocat de Laetitia Hallyday de transmettre les pièces supplémentaires réclamées par les parties adverses.« Je regrette profondément cette décision », a réagi avec sévérité Me Aslani, l’avocat de Laetitia Hallyday.
Se succédant, les avocats de David Hallyday puis ceux de Laura Smet ont expliqué pourquoi ils demandaient le report de cette audience qui devait pourtant statuer en urgence sur le droit de regard des enfants aînés sur le nouvel album de leur père et le gel de son patrimoine. Les sourires du début d’audience se sont rapidement évaporés. Les conseils ont réclamé de nouvelles pièces dont le nom de dirigeant du trust qui gère l’ensemble du patrimoine de Johnny Hallyday.
Ils ont également réclamé les actifs, les comptes bancaires de cette société américaine, les biens compris dans cette société, qui sont au bénéfice de la veuve du chanteur, ainsi que ces documents en anglais traduits. « Il faut que du côté de Laetitcia Boudou (nom de jeune fille, NDLR) on communique ces différents documents », a martelé Me Ravenas, l’un des avocats de Laura Smet.
« Je m’insurge, vous appelez ma cliente Mme Boudou, c’est Mme Hallyday, pas une jeune fille », a rappelé Me Aslani, l’avocat de la veuve de Johnny Hallyday, estimant que les avocats de la partie adverse portaient atteinte à sa cliente. « Il faut mettre un terme à cette procédure qui porte atteinte à la dignité de ma cliente et met à mal ses enfants », a -t-il poursuivi, dénonçant « une campagne médiatique ».
Album inédit ou album posthume?
Preuve de la tension palpable lors de cette audience, Me Aslani a balayé les arguments de ses adversaires du jour assurant que les avocats de Laura Smet et David Hallyday se sont trompés d’adresse pour demander les documents qu’ils réclament ce jeudi. « Nous n’avons rien à cacher », a lancé l’avocat de Laeticia Hallyday. Plaidant déjà sur le fond, lors de débats qui ne doivent pas aborder la question du testament, Me Aslani a rétorqué: « vous perdez au fond, c’est la loi californienne qui s’applique ».
Face au tribunal de grande instance de Nanterre, les avocats ont plaidé sur leur demande de droit de regard sur l’album inédit de Johnny Hallyday. Ils ont demande à la justice de trancher: album posthume ou album validé par le rockeur avant son décès en décembre dernier. Pour Me Ravenas, avocat de Laura Smet, le disque n’était pas achevée justifiant ainsi leur demande à donner leur avis sur les chansons ou le packaging. Les représentants de Warner, la maison de disque qui produit l’album, assurent de son côté que l’album a été entièrement validé par Johnny Hallyday.
[su_heading]A (re) lire aussi : Héritage de Johnny Hallyday : pas que de l’argent, mais aussi un passif et une dette énorme [/su_heading]
Cette audience est le premier round judiciaire dans le conflit sur l’héritage de Johnny Hallyday, décédé le 6 décembre dernier. La brouille oppose les deux enfants aînés du chanteur, David Hallyday et Laura Smet, à sa veuve, Laeticia.
David Hallyday et Laura Smet ont saisi la justice via cette procédure d’urgence afin d’obtenir un droit de regard sur l’album posthume du rockeur et un gel du patrimoine de Johnny Hallyday.
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.