Le Royaume Uni expulse les diplomates russes et suspend sa coopération avec le pays
L’empoisonnement d’un ex-agent double a conduit le Royaume-Uni à annoncer une série de sanctions contre la Russie, accusée par Londres d’être «coupable» de cette «tentative d’assassinat». Voici les dernières évolutions de cette crise diplomatique.
Le 14 mars, lors d’une allocution devant les députés britanniques, le Premier ministre Theresa May a directement tenu Moscou pour responsable de l’empoisonnement d’un ex-agent double, Sergueï Skripal. Elle a annoncé une série de sanctions : outre l’expulsion de 23 diplomates, aucun membre de la famille royale ne se rendra en Russie pour la Coupe du monde de football.
L’ambassade de Russie à Londres a immédiatement dénoncé la réaction britannique, la qualifiant d’“hostile, inacceptable et injustifiée”, dans un communiqué.
Theresa May a dénoncé devant le Parlement “un usage illégal de la force par l’État russe contre le Royaume-Uni” et jugé “tragique” la “voie choisie” par le président russe Vladimir Poutine, qui n’a pas répondu à sa demande d’explication sur cette affaire.
Elle s’exprimait dix jours après l’empoisonnement d’un ex-espion, Sergueï Skripal, 66 ans, et de sa fille Ioulia, 33 ans, victimes d’une attaque avec un agent innervant militaire de fabrication russe à Salisbury, dans le sud-ouest de l’Angleterre.
L’escalade des tensions entre les deux pays intervient à quelques jours de l’élection présidentielle en Russie, dimanche, dont le président Vladimir Poutine est le grand favori, et à quelques mois de la Coupe du monde de football en Russie.
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