Bénin : un projet de déchetterie dans le Zou négocié par le Maire Atrokpo et le préfet Kouton

Une délégation, des Maires du département du Zou conduite par le Maire Luc Atrokpo de la Commune de Bohicon, Maire de l’union des communes du Zou et le préfet Firmin Kouton séjourne depuis le 02 Avril 2018 en Belgique dans le cadre d’une prospection pour l’installation d’une déchetterie dans ledit Département.

L’objectif de cette mission qui a conduit la délégation du Bénin dans la province belge de Luxembourg est de mener  des discussions avec les autorités et les techniciens qui gèrent les questions environnementales dans cette province; ceci en vue des dispositions à prendre pour la mise en place d’une déchetterie dans le zou, précisément à Bohicon.

Cet projet important pour le département est le fruit du projet d’appui à l’élaboration et à la mise en cohérence des outils de planification énergétique durable avec les plans de développement des 9 communes du zou.

Pour le chef de la délégation, le Maire Sètondji Luc Atrokpo, le Planerzou, « c’est un projet qu’on a obtenu grâce à un appel à projet de l’Union Européenne. Nous sommes les seuls retenus au Bénin. C’est donc ce projet qui nous amenés à Luxembourg pour voir l’expérience de la gestion des déchets à Luxembourg et plus précisément à Arlon ».

Pour lui, cette prospection qui prendra fin le dimanche prochain a permis à la délégation de visiter des déchetteries afin de se faire une idée plus précise de ce qui pourrait être fait dans le Zou.

« Nous avons démarré la visite, par une séance de travail avec le gouverneur de la province belge de Luxembourg. Nous avons tenu plusieurs réunions avec Madame la députée Provinciale et d’autres personnalités. Nous avons visité leur déchetterie pour voir ce que nous pouvons faire dans le Zou parce que le Zou s’agrandit avec l’actuelle population et le projet PlanerZou a prévu une étude pour l’installation d’une déchetterie à « pasagon » à Bohicon. Elle va desservir toutes les communes du Zou. Nous passons sur tous les sites pour voir comment c’est fait, comment c’est géré, quelles sont les contraintes, quelles sont les difficultés, quels sont les avantages. Nous avons eu le privilège de faire ce tour là et nous savons désormais à quoi nous en tenir pour qu’après les études qui sont entièrement financées par le PlanerZou donc, l’Union Européenne, nous puissions aller de l’avant pour que cette infrastructure soit installée dans le Zou.Ça va être avec l’accord du gouvernement parce que c’est assez coûteux. On ne pourra pas le faire seul. Mais je pense déjà qu’avec les études financées par l’Union Européenne, nous pouvons être sûrs que nous sommes sur de bon chemin. «