Canada : un béninois épinglé pour une « série d’attouchements sexuels dans l’autobus »

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Le 13 juillet 2017,  Giovanni Akplogan a été arrêté par la police intermunicipale de Rousillon (une ville de Québec au Canada) parce qu’il venait de commettre des attouchements envers une femme dans un transport urbain. Selon le site de la police de sureté du Québec, l’enquête a par la suite été transférée au Service des enquêtes sur les crimes majeurs de la Sûreté du Québec, après comparution de Giovanni Akplogan ce 13 juillet 2017.

Ainsi, après enquête, Giovanni Akplogan, âgé de 39 ans, qui habite Saint-Constant, une ville de la municipalité régionale de comté de Roussillon en Montérégie au Québec, utilisait la ligne d’autobus reliant Delson et Montréal, de décembre 2016 à juillet 2017. Pendant les trajets, il simulait un sommeil profond pour ensuite poser ses mains sur les cuisses et l’entrejambe de femmes assises à côté de lui.

Giovanni Akplogan, à sa sortie de la salle d’audience du palais de justice de Longueuil, vendredi matin.
( Le journal de Québec )

Les attouchements sexuels ont été rapportés à la Sureté du Québec par cinq victimes, dont l’une n’était âgée que de 17 ans. Une femme a même dû recourir à un psychologue après avoir été agressée de cette façon, ce qui lui a coûté plus de 1700 $, a rapporté le journal de Montréal.

En Janvier 2018, M. Akplogan avait plaidé coupable à cinq chefs d’accusation d’agression sexuelle.

Le vendredi 27 Avril, l’homme a reçu finalement sa sentence. Le juge Ricard Marleau de la Cour du Québec lui a donné l’absolution inconditionnelle comme le réclamait la défense. C’est donc dire qu’il a été reconnu coupable, mais qu’il n’aura pas de casier judiciaire ni de conditions particulières à respecter. Le juge Marleau a indiqué que le processus entrepris par l’homme permettait de lui laisser croire qu’il représentait un risque de récidive mince pour la société.

« Monsieur a plaidé coupable à la première occasion ne cherchant pas à fuir sa responsabilité. Il a reconnu ses gestes. Il s’est dit désolé de ses agissements. Il a poursuivi une thérapie sexologique et le rapport est très positif. C’est pour cette raison que le tribunal va suivre la proposition de la défense », a mentionné le juge lors de la présentation de sa sentence en suivant la recommandation de l’avocat de la défense, Me Abdou Gaye.

« La thérapeute affirme que monsieur est en mesure désormais de contrôler son comportement déviant. Il a développé des outils pour contrôler cette pulsion », a lu le juge.

Delson est située dans la région de la Montérégie à environ 34 km de Montréal et 258 km de la ville de Québec.