Bénin – lutte contre la corruption : soutien indéfectible de Martin Assogba à Patrice Talon

Le Président de l’ONG ALCRER, membre du Conseil National de Régulation des Marchés Publics était sur radio Capp Fm dans l’après midi de ce mercredi 30 mai 2018. Il y était pour parler de la lutte contre la corruption sous le gouvernement du Nouveau Départ.

Dans son intervention, Martin Assogba a clairement exprimé sa satisfaction face à la méthode de lutte contre la corruption sous la rupture. A l’en croire, c’est la première fois qu’un Chef de l’Etat lutte véritablement contre ce fléau qui selon lui détruit le pays.

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Pour Martin Assogba, le Président Patrice Talon est l’homme qu’il fallait à la tête du Bénin pour donner un sens à la lutte que son ONG mène depuis des années. le Président de l’ONG ALCRER trouve en lui un gardien des biens publics, prêt à en découdre avec tout prédateur qui s’y approche.

Avec le Président Patrice Talon, la lutte contre la corruption est dans une phase pratique, soutient Martin Assogba qui exprime son soutien indéfectible au Chef de l’Etat et l’encourage à mieux faire sur ce terrain.

3 comments

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Azanhouan

C’est ce qui fait courir la coalition de djeffa Tout faire pour empêcher la lutte contre la corruption au Bénin de peur d’être rattrapée par l’histoire J’ai pitié de ces types

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    Martial NOUNA

    La coalition de circonstance. Du vrai n’importe quoi. Réunir pour leur intérêt

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BIO Charlemagne

La lutte contre la corruption ne date pas de l’ère de la rupture. Tous les régimes depuis le renouveau démocratique ont toujours fait de cette lutte leur cheval de bataille, chacun avec sa méthode. De Soglo à YAYI en passant par Kérékou. Sous Soglo, la lutte était si farouche, qu’on parlait de la  »chasse aux sorcières » puisque selon SOGLO  » il fallait faire rendre gorge les fossoyeurs de l’économie ». Et c’était bien apprécié par les démocrates et associations de lutte contre la corruption. Kérékou sur la base des avancées du régime SOGLO a voulu innover en mettant en place la cellule de la moralisation de la vie publique. C’était également bien apprécié par l’opinion publique d’alors. Boni YAYI aussi sur la base des expériences de ses prédécesseurs a voulu en donner une allure populaire en inaugurant la marche verte contre la corruption. C’est sous BONI YAYI qu’il a été possible de traduire un de ses ministres en justice. Ces cas n’étaient pas légion dans l’histoire politique de notre pays.Il faut le reconnaître honnêtement. C’est encore lui qui a demandé la levée d’immunité d’un de ses députés très proche de lui, chose également rare. C’est sous le régime de YAYI que les associations de lutte contre la corruption dont ALCRER ont connu leur plein essor et ont eu leur pleine légitimité, nul ne peut dire le contraire si on veut être honnête. En 2006 BONI YAYI faisait l’unanimité sur sa volonté de lutter contre la corruption. Il est donc normal qu’au fil des années les stratégies et méthodes se renforcent et s’améliorent. Aujourd’hui Talon sur la base des expériences de ses prédécesseurs a également poursuivi cette lutte avec ses méthodes à lui. Et c’est également bien apprécié par l’opinion publique d’aujourd’hui. Le successeur de Talon fera mieux que Talon en cette matière. C’est cela l’avantage de l’alternance. Tous ont montré leur engagement sur cette question même si d’hier à aujourd’hui il n’y a jamais eu d’unanimité sur la démarche utilisée par les uns et les autres. Il y aura toujours des actes de corruption dans tous les régimes sans que pour autant le chef de l’exécutif soit l’investigateur de ses actes. Il faut seulement espérer que l’ampleur diminue au fil du temps. Les actes de corruption cités actuellement sous le régime de Talon ne le sont pas sous l’instigation de Talon. Il pourrait comme les autres en porté juste la responsabilité morale sans pour autant en être coupable. Dire que rien n’a été fait avant le régime de Talon me semble relever purement de la démagogie et d’une tendance à être griot comme en donne malheureusement l’impression Martin ASSOGBA à travers ses sorties tapageuses non convaincantes. Il est temps de cesser de ressasser le même discours et de sortir désormais les retombées directes de cette lutte sur l’économie béninoise et sur le quotidien des béninois. Les béninois accèdent-t-ils aujourd’hui mieux que par le passé aux services sociaux de base du fait de cette lutte? L’économie béninoise affiche-t-elle une meilleure situation que par le passé? L’heure n’est plus aux débats creux et aux intrigues politiques mais il faut de plus en plus poser les vraies questions de développement. Une association de lutte contre la corruption ne doit pas donner le malheureux spectacle d’être un appendice du pouvoir encore moins un tribunal. C’est ce que je crois.