Bénin – Handball : la saison lancée ce jour à Parakou en présence des autorités politiques

La Fédération béninoise de Handball a lancé ce samedi 02 juin la saison sportive 2018 à Parakou au centre Don Bosco. L’événement a connu la présence de Cissé Djibril, préfet du Borgou ; Charles Toko, maire de Parakou ; Arêmou Mansourou, président de la Confédération africaine de Handball ; de Antoine Bonou, président de l’instance béninoise et bien d’autres.

Pour faire connaître le Handball et susciter sa pratique par plus d’un, la Fédération a opté pour le lancement de la saison loin de Cotonou. C’est ainsi que la Cité des Kobourou est devenue ce jour la capitale du Handball nationale. Pour la circonstance, un match a opposé les juniors de Bosco Stars de Parakou et Beke HC de Bembèrèkè. Rencontre qui a été perdue 17-21 par les jeunes de Parakou à domicile.

Pourquoi Parakou ? Selon le président Bonou, ce choix a été fait à juste titre. « Le choix de Parakou pour abriter cette importante activité ne relève pas du hasard. En effet, la cité des Kobourou occupe une place prépondérante dans l’histoire et le développement de notre discipline commun. Le Conseil municipal avec à sa tête le maire Charles Toko travaille pour redorer le blason du Handball dans la ville. « , a fait savoir le patron du Handball béninois dans son allocution d’ouverture. C’est donc pour soutenir ces efforts que Parakou abrite ce lancement.

Cissé Djibril, préfet du Borgou avant de lancer officiellement la saison sur son territoire a rappelé le rôle qu’a joué le Handball du Borgou dans l’histoire de la sélection nationale au Bénin. Bien, avant il a rappelé l’importance de la pratique du sport en général et du Handball en particulier. « (…), il nous rend plus aptes à contribuer au développement de notre pays. « , a-t-il insisté. Le préfet Cissé a profité de cette occasion pour inviter ceux qui ne sont pas encore amateurs du Handball à s’y adonner, « en vue d’en tirer les avantages aussi bien, sur les plans psychologique psychique et mental.« , a souligné le préfet du Borgou.

Pour encourager l’équipe perdante et leur orienter le mental, « la chance n’arrive pas tous les jours. C’est dire donc que les défaites peuvent parfois être enregistrées. Dans ces conditions, je voudrais vous inviter à faire preuve de courage, de fair-play et de bravoure, car la perte d’un combat n’est pas synonyme d’échec, mais plutôt un défi pour des victoires ultérieures. « , a conclu l’autorité.