Coalition pour la défense de la démocratie : « la Cour Djogbénou nage dans le faux »

La coalition pour la défense de la démocratie au Bénin a rompu à nouveau le silence pour se prononcer sur l’actualité nationale. La décision DCC 18-141 du 28 juin 2018 déclarant conforme à la constitution le droit de grève est le nouveau cou politique qui a fait monter au créneau les membres de la coalition pour la défense de la démocratie au Bénin.

Dans sa déclaration, ce regroupement de personnalités et d’acteurs politiques a dénoncé la  remise en cause de la décision prise par la cour constitutionnelle dirigée par le professeur Théodore Holo.

Pour les membres de la  coalition pour la défense de la démocratie au Bénin, dans sa décision, la cour Holo avait choisi l’encadrement du droit de grève. Dès cet instant, la loi est censée être retournée au Parlement.

Mais la cour de la « ruse et d la rage » par une acrobatie juridique a supprimé le droit de grève à certaines catégories de fonctionnaire.  » La Cour Djogbénou a travaillé sur quel texte pour sortir cette décision saugrenue ? Quand on sait que la commission des lois de l’Assemblée nationale ne s’est jamais réunie pour réexaminer la loi, on comprend vite que la Cour Djogbénou nage dans le faux. » se désole la coalition.

Pour elle, l’avènement de l’avocat personnel du président Patrice Talon à la tête de la cour constitutionnelle est un recul pour la démocratie béninoise.  » A l’allure de kamikaze, ce dangereux fondamentaliste démolit la démocratie et l’Etat de droit. Tête baisée, il fonce sur toutes les décisions prises par la mandature qui l’a précédé et qui n’arrangent pas son client, homme d’affaires-président de la République ». S’inquiète la coalition pour la défense du droit de grève.

Pour les membres de cette coalition, cette décision de la cour constitutionnelle de Joseph Djogbénou est une violation de la constitution et le peuple souverain doit se lever pour prendre ses responsabilités face à l’assaut répété de la minorité au pouvoir contre notre bâtisse démocratique.