Nourou-Dine Saka Saley, une enfance pleine de conscience et d’hardiesse
L’enfance est une période de l’évolution de l’homme qui se situe au début de son existence. Elle débute dès les premiers jours de vie d’un être humain et se termine à la puberté, qui marque le début de l’adolescence. Mais, qu’on ne l’ignore pas, le courage est une vertu si nécessaire, qu’il faut s’accoutumer dès l’enfance à en montrer constamment dans toutes les petites choses ainsi que dans les grandes.
Nourou-Dine Saka Saley, un jeune optimiste, stoïque, intrépide et déterminé, a, en dépits des vicissitudes de son enfance, tiré son épingle du jeu avec succès. Un succès qui témoigne en grande partie, son degré de conscience dès le bas âge.
Le jeune leader politique et juriste de formation, s’est confié à l’Initiative du forum WhatsApp dénommé @Sky_is_our_limit, qui a décidé de faire découvrir la vie, l’enfance, les hauts et bas, et le parcours des personnes qui décident de s’essayer à la vie publique. A travers cette initiative, Nourou-Dine Saka Saley, a levé un coin de voile sur sa vie d’enfance, parcours académique, professionnel, ses réalisations, projets….
Soumis à l’exercice de question réponse, le jeune leader, a sans langue de bois, passé aux cribles toutes les questions liées à sa vie d’enfance, une période pleine de conscience et d’hardiesse.
La petite histoire d’enfance
J’avais une enfance plutôt normale comme tous les garçons turbulents…Je me trimbalais avec un sac plein de cailloux, capsules, et bâtonnets et mon lance pierres pour les lézards. Et je traînais souvent sur les manguiers des voisins, ou sur les arbres de karité et d’acajou.
À 5 ans, je me suis cassé le bras gauche, je m’étais fait recoudre l’arcade sourcilière, l’oreille et j’ai failli me noyer deux fois. En première, poursuit-il, mon père m’a laissé sans payer ma scolarité et les fournitures parce que j’étais parti me désinscrire de la première d’ où il m’avait inscrit malgré que je vienne de la seconde B.
J’avais 15 ans. J’ai fait le tour de mes oncles et tantes pour la scolarité et les fournitures. À la fin de l’année, je lui ai ramené mon bulletin où je passais en Terminale avec 13,63 de moyenne.Mais, J’ai été renvoyé à chaque trimestre à cause des retards de payement, mais je m’étais juré de ne pas en parler à mes parents…
Non seulement je ne voulais pas lui demander 5f mais aussi, il était en situation délicate à l’égard de son ministre qui lui en voulait de ne pas rejoindre son parti, l’UDS. Des mesures punitives ont été prises à son encontre. Il en a été très souffrant et je ne me voyais pas aller lui dire qu’on m’avait renvoyé pour la scolarité.
Presque 10 ans plus tard, il m’a confessé qu’il a su que j’étais consciencieux et que je savais ce que je voulais. Et que si je n’avais pas baissé l’échine devant mon géniteur sur mon choix, il était rassuré qu’adulte, personne ne me ferait faire ce que je ne voudrais pas. »
L’origine du titre de juriste de Nourou-Dine SAKA SALEY
Je m’intéresse à la vie publique de notre pays depuis 1990, mais ai commencé à y intervenir en 2008. Mon titre de Juriste au Bénin, je ne l’ai pas acquis en raison de ma profession mais en raison des articles qui étaient régulièrement publiés dans la presse locale (bien avant WhatsApp et Facebook donc) et par lesquels je commentais les décisions de la Cour Constitutionnelle notamment.
Nourou-Dine SAKA SALEY et son histoire du CEP
L’année du cep a été blanchie. Mais, j’étais dans une école de quartier à Hindé Houézé et le directeur a décidé de faire passer en 6e les élèves qui avaient au-delà de 155 points en évaluation finale. Donc je suis allé en 6è au Lycée Mathieu bouké sans le cep. Je ne l’ai passé que comme candidat libre en classe de 4e. Je rappelle que j’avais eu 166 et 1/4, moyenne relativement normale pour un élève de 4e qui composait. Ce n’était pas brillant à mon sens.
Nourou-Dine SAKA SALEY, victime du « bégaiement », dès le bas âge
Surnommé PME (partisan de moindre effort), par son père, parce qu’il disait qu’on se complaisait dans le minimum alors qu’on était capables de beaucoup plus, Nourou-Dine SAKA SALEY, a été victime d’un handicap « Le bégaiement » qui l’a rendu très renfermé en 1988. Ce trouble de parole l’a tenu assez longtemps et a sans réticence porté un coup à ses techniques d’approches de la gente féminine…Rires.
C’était pénible au début mais ça a développé en lui une capacité à la retenue, au calme, à la patience (en raison de la patience dont faisaient preuve ceux qui devaient l’écouter), et à réfléchir pendant qu’il parle pour anticiper sur les mots les plus adaptés à utiliser.
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