Bénin: Cadeau de la fête Nationale, Patrice Talon renvoi le referendum à la corbeille?
A l’occasion de son adresse traditionnelle à la nation lors de la 58eme édition de la fête de l’indépendance du Bénin, le chef de l’État a mis fin à l’éventualité du référendum qui divise les béninois.
La tension sociale relative au referendum faisant suite au 4/5 manqué à l’assemblée pour introduire l’amendement des 4 points de la constitution émis par quelques députés de la majorité et qui était très vive s’estompe à l’occasion de la célébration de la 58eme édition de la fête nationale. Est ce là un cadeau de la fête nationale?
En tout cas sur cette décision Patrice Talon a laissé ainsi la raison, faculté d’unité en l’homme et dans la société prendre le dessus sur lui, sur l’émotion en vue de colmater les brèches et restaurer la cohésion nationale indispensable à une gouvernance apaisée.
Ce choix de ne pas convoquer le référendum a indiqué le chef de l’État dans son discours répond à sa logique de la hiérarchie des valeurs qui le conduit et qui ne le dispose pas à sacrifier les ressources destinées à lutter contre la pauvreté et à donner aux béninois un quotidien meilleur pour organiser le referendum au budget colossal.
La décision du chef de l’État est courageuse d’autant plus qu’elle intervient dans un contexte où plusieurs adulateurs et zélateurs aussi bien de la mouvance que de l’opposition lui ont prouvé une détermination imparable et à toutes épreuves de le soutenir, l’incitant au referendum. Et certains organes de presse n’étaient pas du reste.
La décision de Talon talonne sérieusement ses encenseurs
l’option magistrale du chef du gouvernement est un véritable pavé dans la marre de cette catégorie d’homme politique pour qui toutes les occasions et tous les moyens sont bons pour susciter les bonnes grâces du pouvoir. L’instrumentalisation de la constitution, ce beau diable a même visitée, séduit et tenter la prison d’où un honorable député a donné procuration afin de voter oui à l’assemblée pour son amendement, à affirmer rejoindre la mouvance et soutenir la politique de son rival politique en soutenant le referendum après l’échec du vote à l’assemblée.
Ce désir en soi n’est pas mauvais mais ce qui l’est c’est la tentation d’un honorable de se déshonorer au point à instrumentaliser notre âme c’est à dire la constitution pour régler son problème personnel. est ce une récidive? En tout cas l’instrumentalisation de notre constitution l’âme fondamentale du peuple à travers certaines déclarations et actes de la mouvance et de l’opposition est flagrante à percer l’œil, point n’est besoin de lire dans une bille de cristal.
une question pertinente à se poser est celle de savoir si les griots politiques vont essayer de raisonner le chef de l’État en lui demandant de revenir sur sa décision au risque de les confiner à une mort politique. Autour de quoi les onze partis réunis en forum à Cotonou le 22 juillet passé vont bâtir l’essence de leur conversion eux qui à l’occasion du forum s’engageaient à fédérer leurs énergies pour fondre leurs partis en un ensemble dit bloc progressiste afin de soutenir à leur sens les reformes du chef de l’État. progressiste! Ah oui progressiste! tout le monde le sais ce mot colle avec leurs vœux entre autre de faire progresser la constitution en la retouchant à tous prix même si le peuple n’y consens pas parce qu’il n’éprouve pas à l’instant ce besoin. Les politiciens apprendrons t’il à respecter un jour le peuple? A bon entendeur salut!
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