Fake news : Facebook met fin à des campagnes de désinformation iraniennes et russes

Facebook a annoncé, mardi 21 août, qu’il avait mis fin à des opérations de manipulation de grande envergure, initiées en Iran et en Russie, dont les cibles étaient l’Amérique latine, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et le Moyen-Orient. « Il s’agissait de campagnes distinctes et nous n’avons identifié aucun lien ou coordination entre elles », écrit le réseau social sur son blog.

« Nous bannissons ce genre de comportements parce que nous voulons que les gens aient confiance dans les connections qu’ils font sur Facebook », a-t-il déclaré, tout en soulignant l’immensité de la tâche. « C’est un défi permanent parce que les responsables [de ces activités] sont déterminés et disposent de moyens financiers importants. »

« Certaines de ces activités étaient initiées d’Iran, d’autres de Russie. Il s’agissait de campagnes distinctes et nous n’avons identifié aucun lien ou coordination entre elles », souligne Facebook, à qui il a été vivement reproché, notamment après la campagne électorale de 2016 aux États-Unis, de ne pas faire assez pour lutter contre ce genre d’abus.

Les services de renseignements américains avaient allégué que des opérateurs russes s’étaient servis de Facebook pour tenter d’influer sur l’élection qui a mené Donald Trump à la Maison-Blanche, ce que Moscou a toujours nié.

À l’approche des élections législatives de novembre aux États-Unis, les autorités ont indiqué que les opérations d’ingérence russe avaient repris de plus belle.

« Nous bannissons ce genre de comportements parce que nous voulons que les gens aient confiance dans les connexions qu’ils font sur Facebook », a souligné le réseau social, tout en rappelant l’immensité de la tâche.

« C’est un défi permanent parce que les responsables [de ces activités] sont déterminés et disposent de moyens financiers importants. »