Présidentielle en RDC: un sondage donne Félix Tshisekedi vainqueur
Le Bureau d’études, de recherches et de consulting international (BERCI) et le Groupe d’études sur le Congo, de l’Université de New York, ont publié mardi 30 octobre un nouveau sondage sur les élections prévues en RDC, le 23 décembre prochain, nous rapporte RFI.
Selon ce sondage, 36 % des personnes interrogées ont choisi Félix Tshisekedi, président du parti historique d’opposition, suivi de l’ancien président de l’Assemblée nationale passé à l’opposition, Vital Kamerhe, avec 17 %. Le candidat de la majorité, Emmanuel Ramazani, vient en troisième position avec 16 % des intentions de vote, selon le sondage.
Dans ce sondage, 76 % des personnes interrogées disent avoir « une bonne opinion » de l’opposition et presque autant – 70 % – se disent favorables à une candidature unique pour cette opposition, soit 13 % de plus qu’en juillet. A en croire ce sondage en revanche, et malgré sa décision de ne pas se représenter, le président Kabila voit sa cote de popularité baisser : 18 % d’opinions favorables contre 21 % en juillet dernier : 57 % des sondés n’approuveraient pas le choix d’Emmanuel Ramazani Shadary comme candidat, selon cette enquête.
Le sondage a été réalisé du 29 septembre au 15 octobre sur un échantillon de 1179 personnes âgées de 18 ans et plus et réparties dans les 26 provinces du pays. Soit après la publication de la liste des 21 candidats admis à concourir pour la présidentielle. Pour les auteurs du rapport, cette publication « a bouleversé la scène politique congolaise » au profit de Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe.
Pour ces élections, deux poids lourds de l’opposition sont exclus de la course : l’ex-gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, qui vit en exil, a déclaré avoir été empêché de déposer son dossier de candidature par les autorités.
L’ex-chef de guerre et ancien vice-président, Jean-Pierre Bemba, a été exclu de cette présidentielle par la commission électorale et la justice à cause de sa condamnation par la Cour pénale internationale (CPI) dans une affaire de subornation de témoins.
Trois scrutins (présidentielle, législatives nationales et provinciales) se tiendront le 23 décembre après avoir déjà été reportés à deux reprises : fin 2016 et fin 2017 dans ce géant de l’Afrique centrale avec 2,3 millions de km2 et dépourvu d’infrastructures. Vingt-et-un candidats sont en lice pour la présidentielle.
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