Yayi – Ajavon: un rapprochement politique qui va au delà des frontières?

En difficulté sur le terrain, le parti union sociale libérale (usl) et celui des forces cauris pour un Bénin émergent (fcbe) resserrent les rangs malgré les difficultés du moment pour aborder les élections législatives de 2019.

Devenus des partenaires politiques depuis l’initiative de Djeffa qui a réuni le 14 avril 2018 plusieurs personnalités politiques, des acteurs de la Société civile, des autorités morales et une foule de sympathisants dans le centre Cifas, de Djeffa, le président d’honneur de l’usl, Sébastien Ajavon et celui des fcbe, Thomas Boni Yayi entendent aborder les échéances électorales à venir en rang serré.

Malgré la décision de condamnation prononcée par la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme à 20 ans de prison et son exil en France, le président Sébastien Ajavon et Thomas Boni Yayi ont maintenu le contact. Selon la version du Magazine panafricain « Jeune Afrique » du Jeudi 25 Octobre titrée: « Thomas Boni Yayi derrière Sébastien Ajavon », le quotidien panafricain affirme que malgré les frontières, les deux hommes ont maintenu le contact.

Selon le journal, l’ancien président est en contact quotidien avec l’homme d’affaire, qui, depuis la France, où il séjourne sollicite ses conseils. Il importe de préciser qu’avant son exile en France pour échapper à une peine d’emprisonnement suite à la convocation de la cour spéciale chargée de la répression des infractions économiques, l’homme de Djeffa a déplacé toute sa famille de Cotonou pour la France. Cette absence du territoire ne l’empêche pas de maintenir le contact avec ses partenaires politiques que sont l’ancien chef d’Etat béninois Thomas Boni Yayi, le président d’honneur du parti de la renaissance du Bénin, Nicéphore Soglo et le président Candide Azannaï du parti restaurer L’Espoir, précise le magazine panafricain.

Le contact entre les deux acteurs politiques visent sans doute à continuer à peaufiner ensemble les stratégies politiques en vue d’aborder avec sérénité les élections législatives de 2019 afin d’assurer à l’opposition de renverser la tendance actuelle au sein de l’hémicycle.