Atteint d’un double cancer, Bernard Tapie fait de troublantes confidences sur « la mort »

Alors qu’il lutte contre un cancer de l’estomac et de l’œsophage, Bernard Tapie ne perd pas espoir. L’ancien homme d’affaires avait notamment suivi quatre mois de chimiothérapie qui l’avaient fort affaibli avant de subir une opération chirurgicale lourde en janvier dernier.

Bernard Tapie n’était pas apparu à la télévision depuis novembre 2017 sur France 2. Pour son retour, l’homme d’affaires de 75 ans a choisi de s’adresser à des  élèves de l’émission « Au Tableau !!! ». Les écoliers lui ont alors demandé s’il avait peur de la mort. « Pas du tout » répond Bernard Tapie qui se bat contre un cancer de l’estomac. « J’en avais une frousse bleu quand j’avais votre âge » poursuit-il en racontant que aujourd’hui « J’ai pas peur de ça, ce que j’ai peur c’est d’arriver à un certain stade de souffrance, (…) et que mes proches puissent en souffrir ». Combatif, Bernard Tapie a donné une leçon de vie aux élèves : « tant que vous avez la chance d’être en vie et en bonne santé […] soyez heureux ».

« Le cancer, c’est un combat »

Assurant que « le cancer, c’est un combat », Bernard Tapie s’est transformé en professeur en schématisant des cellules cancéreuses au tableau. Pour les combattre, l’homme d’affaires a assuré que l’activité physique était très importante en montant et descendant d’une chaise de classe.

A l’évocation de ses moments passés dans les hôpitaux, Bernard Tapie a ensuite fait un constat : « En allant dans les hôpitaux publics, j’ai découvert un tas de choses très contradictoires. Des choses formidables (…), la manière dont tout le personnel de l’hôpital (…) le courage qu’ils ont à soigner les gens. A côté de ça, un gros défaut, la médecine c’est ‘on te fait une radio, un examen’ et toi t’es un numéro. Ils ont pris l’habitude de traiter les malades comme des gens incapables de comprendre ». A l’avenir, Bernard Tapie souhaiterait « passer plus de temps auprès des corps médicaux et des gens qui sont malades ». 

En juillet 2017, Bernard Tapie révélait auprès de Fabrice Lhomme et Gérard Davet, deux journalistes du Monde, sa conception de la mort. « L’idée de mourir, ça ne me fait pas chier du tout. La mort, c’est la consécration de la vie pour moi », expliquait l’homme d’affaires, dans son franc-parler qu’on lui connaît.