Bénin: pour Patrice Talon, la Criet est l’instrument qui manquait dans l’appareil judiciaire

Le président Patrice Talon ne semble pas partager la mauvaise presse dont jouit la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Selon lui, la création de cette cour spéciale est une chance pour le système juridique béninois qui manquait d’un instrument comme cette cour.

La cour de répression des infractions économiques et du terrorisme est une chance pour le système judiciaire béninois. C’est du moins l’une des choses à retenir du message du président de la République sur l’état de la Nation. En effet, déférent aux exigences de l’article 72 de la constitution de 1990 qui stipule que le président de la République adresse une fois par an, un message à l’Assemblée nationale sur l’état de la Nation, le président Patrice Talon lors de son discours de ce jour devant la représentation nationale a évoqué la création de la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme.

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Abordant les réformes dans le secteur judiciaire, le chef de l’Etat, le président Patrice Talon a affirmé que la Criet « est un précieux instrument de lutte contre la corruption ». A le croire, cette instrument était ce qui manquait au système judiciaire béninois pour son efficacité.

« La cour de répression des infractions économiques et du terrorisme est un précieux instrument de lutte contre la corruption. C’est un instrument de salubrité qui manquait dans le registre judiciaire…pour permettre à chacun de nous de renoncer aux vices au profit de la vertu« 

Patrice Talon

Contrairement aux rumeurs assourdissantes peu favorables à cette cour au sein de l’opinion nationale, le chef de l’Etat, le président Patrice Talon confirme de l’intérêt de cette cour pour l’appareil judiciaire béninois. Cette cour, précise-t-il, permettra de faire la salubrité au sein de notre société corrompue jusqu’à la moelle épinière. C’est donc un instrument susceptible d’assainir la société béninoise de ses vices qui se développent.